La mise en relief se fait plus énergique encore lorsque le paradoxe ouvre le poème, révélant ainsi son rôle déclencheur dans l’écriture poétique. Le phénomène se répète d’un recueil à l’autre, quelle que soit la longueur du mètre ou de la séquence :
De même, le poème en prose peut commencer par un paradoxe :
‘ Je suis et je ne suis plus. Je suis devenue le post-scriptum en écaille de moi-même886 ’ ‘ Il m’arrive souvent de me dire que le poète est celui qui cherche sa pensée et redoute de la trouver. La trouve-t-il qu’il pourrait bien cesser d’être un poète887.’« Coeur », Gravitations, p. 193.
« Il est place en ces vers pour un jour étoilé... », 1939-1945, p. 462.
« Arbres dans la nuit et le jour », 1939-1945, p. 432.
« Le Chant du malade », L’Escalier, p. 574.
« Le Malade », Naissances, p. 553.
« Croire sans croire », L’Escalier, p. 584.
« Une apparition tonnante de corbeaux... », Le Corps tragique, p. 599.
« La tortue parle », Le Corps tragique, p. 644.
« Chercher sa pensée », Le Corps tragique, p. 652.