Beaucoup d’autres catégories voient s’effacer les oppositions qui les structurent. Pour la plupart, elles concernent l’appréhension de la réalité, les unes mettant plutôt l’accent sur le pôle subjectif, c’est-à-dire la perception, les autres sur le pôle objectif, autrement dit le perçu, l’objet dans ses caractéristiques propres.
Les catégories reflétant le vécu du sujet et sa perception de la « réalité » sont régulièrement subverties par le paradoxe. Par exemple, le connu et l’inconnu cessent de s’opposer :
de même que le beau et le laid (cf. ‘« ’ ‘L’horrible beauté’ ‘ d’un palais trop sûr’ »1114). En un sens, les séquences conjonctives paraissent donc liées à l’empire de la subjectivité : située aux antipodes des consensus et des certitudes, celle-ci semble bien appeler le paradoxe, souvent chargé de porter témoignage de la multiplicité des points de vue.
« “Quand le soleil... — Mais le soleil qu’en faites-vous...” », Les Amis inconnus, p. 338.
« La fervente Kha-Li ne pouvait se consoler de la guerre », Poèmes, p. 72.