Manifestement, chez Supervielle, la transcendance a partie liée avec le paradoxe. Les anges le confirment. Tandis que la tradition les situe dans le ciel et leur prête des pouvoirs surnaturels, celui de L’Escalier est confiné sous terre et dépeint comme
En outre, les serviteurs de Dieu perdent ici leur immortalité :
Le paradoxe s’emploierait-il seulement à retirer aux anges leurs attributs essentiels ? Nous voici de nouveau devant une ambivalence : « l’Ange des catacombes » a beau être « ‘le plus humain de tous’ »1249, il n’en possède pas moins un don surnaturel :
Des pouvoirs quasi-divins pour un destin presque humain, tels sont les anges. Mais le parallèle avec Dieu s’arrête là, puisqu’ils ne suscitent, quant à eux, aucune interrogation métaphysique.
« L’Ange des catacombes », p. 588.
« Finale », Le Corps tragique, p. 604.
L’Escalier, p. 588.
Ibid., p. 589.