c . L'IDENTITÉ PARTIELLE et L'IDENTITÉ TOTALE

La situation d’identité partielle fait intervenir les points suivants :

La situation d’identité totale mérite que l’on s’y arrête. Il semble, d'après notre expérience, qu’elle favorise d’une part la centration sur les ressemblances (du fait de l'absence totale de différences), et d’autre part une lecture figurative de la situation.

L'identique engendre fréquemment la considération d'un amalgame puisque le sujet n'est pas incité à analyser l'objet en termes de différences et de ressemblances. Tout ceci semble se vérifier en ce qui concerne les aspects qualitatifs. Par contre, pour pouvoir affirmer l'identité des aspects quantitatifs, il faut avoir opéré une construction au préalable. Sans cette construction, les sujets ne peuvent résister à des suggestions ou contre-suggestions, ni donner d'explications à ce qu'ils affirment. C’est pourquoi le sujet doit fonctionner sur un mode opératif en utilisant des capacités d'analyse et de synthèse grâce auxquelles il est capable de distinguer les différentes propriétés d'un objet et parvient à les énumérer sous la forme de relation à un critère « même couleur, même taille, même forme ». Seul ce type de fonctionnement peut permettre la prise en compte de l'équivalence quantitative, le sujet effectuant une quantification à partir d'une coordination de mesures approximatives.

La situation d'identité totale permet l'obtention de deux types d'identifications toutes les deux très cohérentes situées à des niveaux différents :

Cette identité peut-être qualifiée de réflexive en référence à la notion mathématique de réflexivité « ‘tout objet est en relation avec lui-même’ ».

Identité réflexive

L'identité réflexive peut être considérée suivant trois points de vue différents :

Du point de vue génétique, ces trois versions de l'identité réflexive se situent à des niveaux de complexité très différents.