c . constitution de l’échantillon

Le problème concernant l'appréhension de la genèse de l'identité renvoie, entre autres, au choix de la population.

On pourrait choisir de conduire cette étude auprès d'adultes dans le but d’obtenir une genèse des processus d’identification mais ceux-ci ont un fonctionnement mental qui est dans un état d'équilibre trop cristallisé pour permettre la compréhension des processus intimes d'identification. C'est ainsi que le choix de la population se fait en faveur des enfants, qui peuvent permettre la mise en évidence de différents niveaux qualitativement distincts, fournissant ainsi quelques indices de la genèse.

Il faut aussi prendre l'âge en compte parce que lorsque l'âge augmente, les sujets décrivent les objets sous une forme de plus en plus complexe et à l'aide d'énoncés de plus en plus détaillés.

Nous effectuerons donc cette étude directement auprès d’enfants puisqu’ils composent la population dans laquelle nous avons relevé des difficultés au début de notre étude. Notre échantillon sera composée de 20 enfants âgés de 7 à 9 ans. Ceux-ci ne seront pas particulièrement triés comme ceux dont nous avons parlés dans le cheminement de notre questionnement. En effet, nous ne choisissons pas de travailler spécifiquement avec des enfants signalés pour des difficultés scolaires révélées par le CE1 vue l'importance croissante accordée aux mathématiques par rapport aux classes précédentes ; cette manifestation d'échec en mathématiques étant souvent accompagnée d'un niveau en français somme toute assez faible, dont la classe de CE1 semble être le double révélateur. Par contre, nous faisons le choix de travailler avec 20 enfants, triés par l’enseignant pour former un groupe représentatif des différents niveaux scolaires de la classe. Nous éliminons volontairement de ce groupe les enfants ayant des troubles psychologiques comportementaux relevant d’un suivi spécifique.

Suite à l'analyse de cette population :