Cette épreuve permet d'examiner :
l'invariance quantitative des longueurs et des distances
leurs mesures dans diverses situations, non pas spontanées, mais provoquées
La construction de la notion de distance : Les longueurs des intervalles qui séparent les objets c'est-à-dire, leurs distances respectives, sont déterminées par le système de leurs emplacements conçus comme un milieu indépendant d'eux et se référant lui-même à certains éléments tenus pour immobiles.
La conservation de la grandeur des objets déplacés : Lors de chaque déplacement, tout emplacement précédemment occupé, conserve dès lors qu'il est vide son étendue c'est-à-dire, ses rapports de distance, et tout emplacement, jusque-là vide, conserve lui aussi son étendue une fois occupé. Chaque plein est alors compensé par un nouveau vide et réciproquement. Ceci implique simultanément :
la conservation des distances
la conservation de la grandeur des objets déplacés.
PROBLEMES POSES :
La manière dont l'enfant conçoit le déplacement d'une baguette par rapport à l'autre nécessite que la longueur d'un objet déplacé reste invariante au cours de ses déplacements. L'épreuve de la conservation de la longueur (2) soulève la question préalable de l'épreuve (1).
« ‘Quel est le critère d'évaluation de la longueur ?’ » : Y a-t'il d'emblée estimation de la longueur en fonction de l'intervalle compris entre les points extrêmes de l'objet, ou bien la longueur n'est-elle estimée qu'en fonction de ces points extrêmes, ou même du seul point le plus éloigné ?