b . LE GROUPE 2

L’argument d’identité est le plus fréquent et domine donc les arguments d’inversion et de compensation (ces derniers restant inexistants). Quand l’identité augmente l’inversion diminue et inversement.

Les sujets gardent certaines conduites du groupe précédent, notamment la compensation « en actes ». Par contre, ils analysent plus finement la situation et parviennent à dissocier certains critères tels que la forme, le contenu, certaines dimensions... Le nombre et la quantité ne sont plus liés à la longueur.

Désormais, les sujets parviennent à combiner plusieurs propriétés entre elles. Toutefois, la centration successive sur deux états empêche les sujets d’accéder à la mise en relation qui nécessite une centration simultannée sur deux dimensions communes à deux états. La centration sur la transformation reste très faible. Néanmoins, les sujets dissocient les transformations affectant les aspects qualitatifs de celles affectant les aspects quantitatifs.

Dans ce groupe, certains proposent d’effectuer une transformation de l’état initial vers l’état final pour obtenir deux états comparables. D’autres proposent d’effectuer un retour vers l’état initial. Si dans le groupe précédent les sujets s’appuyaient sur l’identité réfléxive de la boule pour affirmer l’égalité de quantité, les sujets de ce groupe disent pouvoir reformer une boule, mais ne savent pas d’emblée si elle est identique à la boule témoin.