d . LE GROUPE 4

Les arguments d’identité sont à nouveau nettement plus fréquents que les arguments de compensation et d’inversion. La proportion d’arguments d’inversion est en baisse. Quand le taux d’aguments d’identité augmente le taux d’arguments d’inversion diminue et inversement.

Dans le groupe 4, on assiste à une oscillation entre l'évocation et la transformation. Les sujets relient la variation de quantité aux transformations d’ajouts ou de retraits. Pour affirmer l’égalité de quantité, ils proposent soit une transformation allant de l’état initial vers l’état final, soit une transformation permettant un retour à l’état initial au présent ou au conditionnel.

Les sujets de ce groupe utilisent des évocations mais se centrent de plus en plus sur les transformations. Ainsi, ils parviennent à dissocier les transformations affectant l'aspect de celles affectant la quantité. C'est ainsi qu'ils réussissent à utiliser l'argument d'identité. Cet argument est maîtrisé et plus fréquemment utilisé que dans les autres groupes. Il semblerait que ce soit le premier à émerger (sous la forme maîtrisée).

La centration croissante sur la transformation permet aussi d'effectuer un retour de l'état final Ef vers l'état initial Ei au présent et même parfois au conditionnel. Ainsi, l'argument d'inversion se construit et, sous une forme émergeante, se combine parfois à l'argument d'identité.

La compensation, quant à elle, change de nature. Les sujets n'utilisent plus de compensation en actes comme les deux premiers groupes et dépassent la mise en correspondance pour mettre en relation les dimensions à prendre en compte dans l’état initial et l’état final.