E : J’ai fait une boule de pâte jaune et j'aimerais que tu fasses une boule de pâte rouge pour que tous les deux, on en ait pareil beaucoup à manger. Si moi, je mange celle-là et si toi, tu manges la rouge, on doit en avoir pareil beaucoup dans notre ventre.
K : On doit faire la même boule ?
E : Il faut qu'on ait deux boules qui soient pareilles, qu'on en mange pareil beaucoup.
K : Ça y est.
E : On a deux mêmes boules ?
K : Oui.
E : Si toi, tu manges cette boule rouge et si moi, je mange cette boule jaune, est-ce qu'on en a pareil beaucoup dans notre ventre ou est-ce que tu en as plus ou est-ce que j'en ai plus ?
K : On en a pareil.
E : Et si c'est moi, qui mange la rouge et toi, la jaune ?
K : Pareil.
E : Qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil entre ces deux boules ?
K : Celle-là, elle est un tout petit peu plus ronde, celle-là, elle est un peu rentrée.
E : Et puis ?
K : Je sais pas.
E : Est-ce que tu pourrais faire une galette avec ta boule rouge ?
K : Oui. Là, on dirait une galette avec ça. (Il montre des reliefs sur la pâte qui font effectivement penser aux croisillons des galettes)
E : Si toi, tu manges ta galette et si moi, je mange la boule est-ce que tous les deux, on en a pareil beaucoup dans notre ventre ou est-ce que tu en as plus ou est-ce que j'en ai plus ?
K : Pareil.
E : Pourquoi ? Comment le sais-tu ?
K : Parce que quand la galette était en boule, et ben, c'était pareil. Et si on dérangeait (changée de forme), c'est toujours pareil.
E : Il y a un copain qui disait : « La galette est beaucoup plus plate que la boule, alors, il y en a moins dans la galette. »
K : Non.
E : Pourquoi ?
K : Parce que quand elle était en boule, il y avait pareil. Et quand, on l'aplat... l'agrandit, c'est pareil.
E : Tu allais dire autre chose que agrandir, qu'est-ce que tu allais dire ? Tu voulais dire aplatir ?
K : Oui, aplatit.
E : Il y en a un autre qui disait : « Si je la mets debout, la galette est plus haute que la boule, alors, il y en a plus dans la galette. » Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Je sais pas.
E : Il y en a plus, il y en a moins ou il y en a pareil beaucoup ?
K : Pareil.
E : Il y a une copine qui disait : « La galette est plus haute mais comme elle est aussi plus plate si on la couche, c'est pareil. Là, elle est plus plate, mais elle est plus étalée. Il y en a pareil beaucoup dans la galette que dans la boule. » Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Oui.
E : Il y a un copain qui disait : « Il y en a pareil dans la galette que dans la boule parce que avant, la galette était en boule et on n'en a pas enlevé, on n'en a pas ajouté, on l'a juste aplatie, donc on en a toujours pareil beaucoup. »
K : Oui.
E : Est-ce que tu pourrais faire un boudin avec la galette ?
K : C'est quoi ?
E : Un rouleau, un gros serpent, une quenelle... Voilà, c'est bien. Si toi, tu manges ton boudin et si moi, je mange la boule, est-ce que tous les deux, on manges pareil beaucoup ou est-ce que tu manges plus ou est-ce que je manges plus ?
K : Pareil.
E : Pourquoi ?
K : Parce que c'était pareil quand elle était en galette et en boule. Mais sauf quand on la met debout, celle-là, elle est un peu plus haute.
E : Justement, il y a un copain qui disait : « Quand on met le boudin debout, il est plus haut, ça veut dire qu'il y en a plus. »
K : Non.
E : Pourquoi tu n'est pas d'accord ?
K : Parce que c'est pareil.
E : Lui, il dit : « C'est plus haut. » Tu es d'accord, tu viens de me le dire. Alors, pourquoi est-ce qu'il n'y en a pas plus ?
K : Parce que quand je l'avais faite, la tienne était déjà faite et j'avais pris la même.
E : Et il y a un autre copain qui dit : « La boule est grosse et le boudin est plus fin que la boule, donc, il y en a moins dans le boudin. » Qu'est-ce que tu lui dirais ?
K : Oui.
E : Il y en a moins dans le boudin ? Il y en a comment ?
K : Plus.
E : Il y en a plus que dans la boule ?
K : Oui.
E : Si toi, tu manges le boudin et si moi, je mange la boule, est-ce qu'on en mange pareil beaucoup ou est-ce que tu en manges plus ou est-ce que j'en mange plus ?
K : Pareil beaucoup.
E : Alors, il y en a plus dans le boudin ? Il y en a plus dans la boule ? Ou bien il y en a pareil beaucoup ?
K : Pareil.
E : Il y a un copain qui disait : « Il y en a toujours pareil parce qu'avant, c'était en boule et on l'a transformé en boudin et on n'en a pas rajouté, on n'en a pas enlevé, alors, c'est toujours pareil. »
K : Oui.
E : Est-ce que tu pourrais couper ton boudin pour faire des petits morceaux ?
K : Ça y est.
E : Si toi, tu manges tous tes morceaux à la fraise et si moi, je mange tous mes morceaux au citron, est-ce qu'on en a pareil beaucoup dans notre ventre, est-ce que tu en as plus ou est-ce que j'en ai plus ?
K : Pareil.
E : Pourquoi ?
K : Parce que quand il était long, y avait pareil.
E : Oui, alors ? ( K essaye de recoller les morceaux pour reformer le boudin). Tout à l'heure, il y en avait pareil, mais maintenant ?
K : Y en a plus.
E : Il y en a plus ?
K : Oui, ils sont coupés en morceaux.
E : Oui, alors ? Il y a un copain qui disait : « Il y a pleins de morceaux, il y en a beaucoup. Quand on mange les morceaux, ça fait plus que quand on mange la boule. »
K : Oui.
E : Quand on mange les morceaux, on en mange plus que si on mange la boule, on en mange pareil ou on en mange moins ?
K : Pareil.
E : Pourquoi ?
K : Parce que quand elle était en boule, c'était pareil.
E : Et le copain qui dit qu'on en mange plus quand c'est en morceaux ?
K : Parce qu'ils sont coupés.
E : Oui, alors ? On mange plus de quoi ? Plus de pâte ?
K : Parce que celle-là, elle était en boule et peut-être qu'il en faudrait encore pour faire plus.
E : Si toi, tu manges tous tes morceaux et si moi, je mange ma boule, est-ce qu'on a pareil beaucoup dans notre ventre ou est-ce que tu as plus ou est-ce que moi, j'ai plus ?
K : Pareil.
E : Alors, pourquoi tu me dis qu'il y a plus dans les morceaux ?
K : Parce qu'ils sont coupés.
E : Il y a plus de quoi alors ?
K : De pâte.
E : Mais, tu me dis qu'on mange pareil ? Il y a une copine qui disait : « Il y a plus de morceaux mais il y a pareil de pâte. » Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Oui.
E : Et il y en a une autre qui disait : « Il y a plus de pâte. »
K : Non.
E : Il y en a une qui disait : « Il y a beaucoup de morceaux, donc ça veut dire qu'il y a plus de pâte. » Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Non.
E : Il y en a une qui disait : « Le morceau, il est tout petit, il y a moins de pâte là que là. » (K compare le morceau et la boule).
K : Non, pareil.
E : Pourquoi ?
K : Parce que c'est pareil et quand je l'avais faite, c'était les deux boules pareilles et juste parce que après, on les a mises en pâte et après, on les a coupées. Y en avait pareil au début.
E : Il y a un copain qui disait : « Il y en avait pareil au début, et on n'en a pas enlevé, on n'en a pas rajouté, alors, c'est pareil. » Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Non.
E : Qu'est-ce qu'il y a de pareil entre tous tes morceaux et cette boule ?
K : Ceux-là, ils sont coupés et celle-là, elle est en boule toujours.
E : Qu'est-ce qu'il y a d'autre qui est pareil ou pas pareil ?
K : Je sais pas. Ils sont coupés et elle est en boule.
E : Tu viens de me le dire. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
K : Je ne sais pas.