E : On a deux bouteilles, et j'aimerais que l'on ait pareil beaucoup d'eau dans les deux bouteilles. Si moi, je bois celle là et si toi, tu bois celle là, il faut que l'on en boive pareil beaucoup. D'accord ? Tu prends de l'eau dans cette bouteille et puis tu mets pareil beaucoup d'eau dans celle là. Vas-y.
K : Ça va déborder sur la table.
E : Pourquoi ? Tu penses que tu ne vas pas y arriver ? Tu veux que je t'aide à verser l'eau. Alors tu me dis où je m'arrête, si on en met trop, on en enlève. C'est bon, là ?
K : Non.
E : Qu'est-ce qu'il y a ?
K : Un petit peu plus.
E : Il faut que j'en mette encore un petit peu plus ? J’en rajoute encore ?
K : C'est bon.
E : Alors Karim, si moi, je bois cela et si toi, tu bois cela, est-ce que tous les deux, on boit pareil beaucoup ?
K : Oui.
E : D'accord. Pour bien savoir où on a mis de l'eau, on va mettre un élastique pour savoir jusqu'où tu as mis de l'eau. Alors maintenant, Karim, j'aimerais que tu verses cette bouteille là-dedans, mais avant de la verser, j'aimerais que tu me dises où va arriver l'eau. Je peux aussi t'aider à verser l'eau si tu veux.
K : Ici.
E : Pourquoi ici ?
K : Parce que...
E : Pourquoi ici ?
K : Parce que quand on verse celle-là, ici, là, c'est large et quand on met, ça monte.
E : Pourquoi est-ce que cela va monter ?
K : Parce que ça touche le sol.
E : Oui, mais pourquoi est-ce que cela va monter dans l'éprouvette ?
K : parce que l'on met de l'eau.
E : Oui.
K : Et l'eau, elle tombe et ça monte.
E : Oui mais, pourquoi est-ce que cela va monter, pourquoi est-ce que cela ne va pas être à la même hauteur que la dedans.
K : Celle là, elle est longue, celle là elle est petite est grosse.
E : Oui, on le fais pour vérifier ?
K :
E : Qu'est-ce qui se passe ?
K : Tout en haut.
E : Tout en haut. Tu avais prédit un petit peu moins, mais tu avais dit que cela allait monter, et la dessus, tu as raison. Alors Karim, maintenant, si toi tu bois ce qui dans cette éprouvette et si moi, je bois ce qui est dans la bouteille, vas-y.
K : Ça va faire pareil.
E : Pourquoi est-ce que cela va faire pareil ?
K : Parce que celle là, elle est plus grosse, celle là elle est plus haute si tu bois tout ça, moi, je bois tout ça, ça va faire pareil.
E : Comment sais-tu que cela va faire pareil ?
K : Parce que c'est pareil, quand l'eau était de dans, là.
E : Quand elle était dans la bouteille ?
K : Ça faisait pareil.
E : Oui, mais maintenant ? Il y a un enfant qui me dit que « dans l'éprouvette, c'est très haut, il y en a plus ». Qu'est-ce que tu lui dirais à cet enfant ?
K : Il a raison.
E : Il a raison, il y en a plus dans l'éprouvette ?
K : ... .
E : Non, alors qu'est-ce que tu lui dirais ? C’est haut, il y en a plus, c'est monté jusqu'en haut, te dira-t-il. Qu’est-ce que ta vas lui expliquer ?
K : Je vais lui dire que c'était pareil dans, où on a mis l'élastique.
E : Oui.
K : C'était pareil.
E : Et c'était pareil ?
K : Alors si on enlève cette eau et si on la remet dans la bouteille, que celle là, ça va faire pareil.
E : Si on met l'eau de l'éprouvette dans la bouteille et si on verse l'autre bouteille, cela va faire pareil dans l'éprouvette ?
K : Hum !
E : D'accord. Il y a un autre enfant qui me disait : « C'est pareil, cette eau, parce que tout à l'heure, on en avait pareil et on n'en a pas enlevé, on n'en a pas ajouté, alors c'est toujours pareil. » Qu'est ce que tu en penses de cela ?
K : Oui.
E : Oui, tu serais d'accord, avec lui ? On reverse là dedans. Tu veux essayer avec l'autre bouteille ? Qu’est-ce que cela va faire, si on verse l'autre bouteille dans l'éprouvette ?
K : Ça sera pareil.
E : Pourquoi ?
K : Parce que à l'élastique c'est pareil.
E : D'accord, on le fait ou tu n'a pas besoin de la faire ?
K : Hum !
E : Vas-y, Karim.
K : Ha, ha !
E : Alors c'est ?
K : Pareil.
E : Pareil que dans l'autre.
K : Un peu plus.
E : Parce que c'est une mini goutte. Tu avais bien prévu. Maintenant, si tu verse l'eau qui est dans l'éprouvette dans cette caisse, qu'est-ce qu'il va se passer ?
K : Ça va arriver jusqu'ici.
E : Cela va arriver jusqu'au trait de la caisse, en bas ? Pourquoi me dis-tu là ?
K : Parce que là il y en a beaucoup, et quand on verse dedans,
E : Et pourquoi est-ce que cela n'arrivera pas là ?
K : Parce qu'il est beaucoup trop petit.
E : Parce qu'il est beaucoup trop petit ?
K : Long.
E : Il est long et il est comment ?
K : Large, un peu.
E : La caisse, elle est ?
K : Elle est beaucoup plus large que lui.
E : Alors toi, tu penses que cela va arriver là ?
K : Oui ou un peu plus.
E : Tu le fais ?
K : ...
E : Alors qu'est-ce que tu en penses, Karim ?
K : Jusqu'au sol.
E : Et oui, cela recouvre juste le sol, et encore pas partout. Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Il faut en rajouter.
E : Ah, non ! On n'en rajoute pas, on garde toujours cela. Mais tu avais prévu que ce serai en bas. Si toi, Karim, tu bois l'eau qui est dans la caisse, et si moi je bois l'eau qui est dans la bouteille, est-ce que tous les deux, on boit pareil beaucoup ?
K : Non.
E : Non ? Est-ce que l'on aura la même choses dans notre ventre ?
K : Ntut !
E : Pourquoi ?
K : Quand on avait versé dans l'éprouvette, et ben celle là, elle était un petit peu plus haute.
E : C'était presque pareil.
K : Celle là, elle était un peu plus haute et l'autre, elle était un petit peu plus petite.
E : C'était à peu prés pareil. Si moi, je bois cela et si toi, tu bois cela, on aura à peu prés pareil dans notre ventre ?
K : Oui.
E : Pourquoi ?
K : Parce que c'est pareil.
E : Et si c'est moi qui boit l'eau de la caisse et si c'est toi, qui boit l'eau de ma bouteille, est-ce que l'on aura pareil dans notre ventre ?
K : Oui.
E : Oui, pourquoi ?
K : C'est le contraire.
E : D'accord. Je vais remettre cela la dedans. Si on regarde nos deux bouteille, qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil entre ces deux bouteilles ?
K : Euh !
E : Qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil entre ces deux bouteilles ?
K : celle là, elle est un peu plus en bas.
E : C'est à peu près pareil, cela. Qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil ?
K : ... Celle là, elle monte un peu plus.
E : Oui, c'est à peu près pareil.
K : L'eau, elle touche l'élastique et pas ici.
E : Si, c'est parce que il y en a encore dans l'éprouvette. Alors là, elle touche l'élastique et là, elle touche l'élastique ? Oh ! C’est pareil, Karim ! Qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil ?
K : ... .
E : Qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil là et là ?
K : Le bouchon.
E : Tu as raison, là il y a un bouchon et là, il n'y en a pas. Qu’est-ce qu'il y a d'autre ?
K : Je sais pas.
E : Tu ne vois pas ce qui est pareil et ce qui n'est pas pareil. Maintenant, je vais te demander de mettre l'eau qui est dans ta bouteille, dans ces quatre verres, mais il faut que l'on ait pareil beaucoup d'eau dans chaque verre. Tu as tout compris. Où va arriver l'eau ?
K : Ici.
E : Par-là, on va mettre un élastique, là où tu penses. Allez vas-y, Karim. Il faut tout verser dans les quatre verres.
K : J’en ai renversé un peu plus.
E : Cela ne fait rien, on verra après. Tu sais, c'est à peu prés pareil. Ce que je ne veux pas, c'est que tu en mette un jusqu'en haut et un en bas, a peu près pareil. Il t'en reste dans ta bouteille ? Il faut en verser encore.
K : Tout ?
E : Oui, mais il faut que l'on en ait pareil beaucoup dans chaque verre, tu te rappelles ce que je t'avais dit ?
K : Il en reste un peu plus.
E : Un peu plus où ?
K : Ici.
E : Ici que ?
K : Dans les autres verres.
E : Bon alors, comment fait-on ?
K : On en remet un peu
E : Oui, tu remets. Tu fais pour que ce soit à peu près pareil. Fais voir, c'est pas mal, c'est à peu près pareil. Pas mal, regarde, pose-le. Qu'est-ce que tu en penses ?
K : Celui-là, il est pareil que les autres et pas celui-là.
E : Celui-là, il y en a comment ?
K : Celui-là, ils sont pareil eux deux. Celui-là, il est un peu, un tout petit peu vers le haut blanc et lui aussi et pas les autres. Celui-là, un tout petit peu, il touche.
E : Oui alors, qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
K : Faudrait que je transverse et je rajoute un tout petit peu d'eau.
E : Vas-y. Un tout petit peu.
K : Dans celui-là, il faut que je baisse un tout petit peu.
E : C'est bon ?
K : Oui.
E : Maintenant, Karim, si toi, tu bois l'eau qui est dans ces quatre verres, et si moi je bois l'eau qui est dans cette bouteille, est-ce que tous les deux, on boit pareil beaucoup ?
K : Oui.
E : Pourquoi ?
K : Parce que j'en ai mis dans les quatre verres et dans une bouteille.
E : Ah ! Explique-moi. Comment sais-tu que tu vas boire pareil beaucoup que moi ?
K : Parce que là, y en a plein, y en a quatre et dans la bouteille, n'en reste un tout petit peu.
E : Oui, il n'en reste plus. Je bois la bouteille et toi tu bois les quatre verres, est-ce que l'on boit pareil beaucoup ?
K : ... Je sais pas.
E : Tu ne sais pas. Il y a un enfant qui me disait : « On boit pas pareil, parce que là, y a qu'une bouteille, et là, y a beaucoup de verres, alors là y a plus puisque y a beaucoup de verres. » Qu'est-ce que tu en penses ? Il y a plus d'eau dans les verres que dans la bouteille ?
K : La bouteille, elle est large et les verres, un tout petit peu.
E : Oui, alors ?
K : Dans cette bouteille, y en a plus, ici y en a moins.
E : Oui, mais dans les quatre verres, pas dans un seul verre, il y en a pareil beaucoup que dans la bouteille, il y en a plus ou il y en a moins ?
K : Je sais pas.
E : Toi, tu bois les quatre verres et moi je bois la bouteille, dans notre ventre, on en a pareil beaucoup ou tu en as plus ou j'en ai plus ?
K : Pareil.
E : Pourquoi ?
K : Quand, ici, l'eau, celle-là, l'eau, ici y en avait un tout petit peu plus, alors on enlève la goutte y avait là et on l'a met dedans et ça va faire pareil.
E : C'était pareil quand c'était dans la bouteille. Il y a un autre enfant qui ma disait : « Non, y en a moins dans les verres, parce que c'est moins haut que dans la bouteille, alors y en a moins. » Qu'est-ce que tu lui répondrais ?
K : Non.
E : Pourquoi ?
K : Parce que si on met les verres dans un seul verre, l'eau, elle va monter et ça va couler.
E : Si on verse tous les verres dans seul verre, l'eau va monter, tu as raison.
K : L'eau, elle va monter et il en restera un verre qui sera complet ou deux.
E : Il y a un autre enfant qui disait que c'était pareil beaucoup dans les verres que dans la bouteille, parce que avant c'était pareil dans les verres et dans la bouteille, et on l'a mis dans les verres, mais on n'en a pas enlevé et on n'en a pas ajouté, donc c'est toujours pareil. Qu'est-ce que tu en penses ? Tu es d'accord avec cela ?
K : Oui.
E : D'accord. Tu prends les quatre verres, et moi je prends la bouteille. Qu'est-ce qu'il y a de pareil et de pas pareil entre les verres et la bouteille ?
K : L'élastique pas pareil.
E : Pourquoi l'élastique n'est-il pas pareil ?
K : Parce que dans ce verre, y a l'élastique et pas dans les autres.
E : Mais toi, tu as les quatre verres ensemble.
K : Dans les verres, y a pas de bouchon.
E : Oui, c'est vrai, qu'est-ce qu'il y a d'autres ?
K : Et dans la bouteille, y a pas les litres (fait allusion à la graduation des bechers).
E : Qu'est-ce qu'il y a d'autres ?
K : Dans les verres, y a pas ça qui monte.
E : Oui, il n'y a pas de goulot.
K : Et bien dans la bouteille, c'est pas pareil que dans les verres, dans le verre ça tourne et ça descend et ça monte.
E : Oui, il y a un petit bec verseur. Mais qu'est-ce qu'il y a de pareil ? Tu ne me dis que des choses qui ne sont pas pareil.
K : ... Si ça.
E : Quoi, cela ?
K : Les petites écritures sur la bouteille.
E : Mais c'est encore quelque chose de pas pareil. Qu’est-ce qu'il y a de pareil ?
K : L'élastique.
E : Et puis ?
K : Les petites barres.
E : D’accord.