E : Qu'est-ce que tu as devant toi ?
P-A : Des fleurs.
E : Tu peux me dire quelles fleurs ?
P-A : Y a des roses, des marguerites.
E : Est-ce que les roses sont des fleurs ?
P-A : Oui.
E : Est-ce que les marguerites sont des fleurs ?
P-A : Oui.
E : Est-ce que tu connais d'autres fleurs ?
P-A : Y a des toutes jaunes, pleines de pétales.
E : Des tulipes ?
P-A : Oui, des tulipes.
E : Du muguet, des glaïeuls, des oeillets, du géranium, du lilas,... Tu connais ?
P-A : Oui.
E : Dans ce bouquet, il y a plus de fleurs ou plus de marguerites ?
P-A : Plus de marguerites que des roses.
E : Quelle est ma question ?
P-A : Tu m'avais dit...
E : Dans ce bouquet, est-ce qu'il y a plus de... fleurs ou plus de... marguerites ? Et toi, tu me réponds quoi ?
P-A : Plus de marguerites.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que les roses, y en a trois. Parce que là, y en a onze et là trois.
E : Est-ce qu'il a plus de marguerites...
P-A : (interrompant) Oui. (Quelle comparaison ?)
E : Ou plus de fleurs ?
P-A : Plus de marguerites.
E : Si on imagine qu'on fasse un bouquet avec les fleurs et on imagine qu'on fasse un autre bouquet avec les marguerites, quel sera le plus gros bouquet, le bouquet fait avec les marguerites ou le bouquet fait avec les fleurs ?
P-A : Avec les fleurs. Euh ! Les marguerites.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que les marguerites, là, elles sont onze puis soit toi, si tu prenais les roses, et ben, t'en aurais trois et moi, j'en aurais plus.
E : Donc, quel est le bouquet qui sera le plus gros, le bouquet fait avec les fleurs...
P-A : (interrompant) Les marguerites.
E : Si je te donne toutes les marguerites, qu'est-ce qu'il reste sur la table ?
P-A : Les roses ?
E : On remet tout. Si je te donnes toutes les fleurs, qu'est-ce qu'il reste sur la table ?
P-A : Rien.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que je prendrais les roses et les marguerites, toutes les marguerites et les trois roses et puis, y aura rien.
E : Sur la table, il y a plus de marguerites ou plus de fleurs ?
P-A : Plus de fleurs, euh !... marguerites.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que là, y en a onze puis là, y en a trois.
E : Si je te donne toutes les fleurs, qu'est-ce qu'il reste sur la table ?
P-A : Ben, ça dépend, il reste ta trousse...
E : Non, qu'est-ce qu'il reste dans le bouquet ?
P-A : Rien.
E : Si on fait un bouquet comme ça, il y a plus de fleurs ou plus de marguerites ?
P-A : Égal.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que là, y en a trois, là aussi. Alors, trois et trois, six.
E : Quelle est ma question ? Est-ce qu'il y a plus de...
P-A : Fleurs que
E : Que de...
P-A : Marguerites
E : Et tu réponds ?
P-A : Pareil.
E : Si maintenant, je fais un bouquet avec ça, est-ce qu'il y a plus de fleurs ou plus de marguerites ?
P-A : Plus de marguerites.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que là, y en a huit et là, y en a trois.
E : Et dans le monde, il y a plus de fleurs ou plus de marguerites ?
P-A : Normalement, il doit y avoir plus de marguerites.
E : Pourquoi ?
P-A : Parce que dans les champs, y a surtout pas des roses, mais y a plein de marguerites, dans les champs, alors, y en a plus. Enfin, je sais pas parce que même dans les champs, tu peux en avoir des roses.
E : Alors ?
P-A : Je sais pas.