L’administration "A" vise à travers l'informatisation de ses activités :
la simplification de ses procédures et l’ouverture sur le monde de l’économie ;
le contrôle de l’ensemble de ses actions au niveau central et régional ;
le rapprochement de l’administration des administrés ;
la protection de l’économie nationale, notamment par la lutte contre la fraude ;
la transparence, l’amélioration de son image de et de celle de son personnel et l’instauration d’une nouvelle culture d’entreprise.
Pour réaliser ces objectifs, l’administration "A" a mis au point, depuis 1991, un système informatique ouvert à l'ensemble de ses usagers. Celui-ci permet la prise en charge automatique, au niveau de la quasi-totalité de ses bureaux, de toutes les opérations initiées par ses usagers.
La rapidité des changements qu’a connu le Maroc ces dernières années, le processus de modernisation juridique, organisationnelle et technique ainsi que la volonté d’intégrer les nouvelles technologies de l'information, ont incité l’administration "A" à mettre au point un nouveau système informatique qui prendra en charge, outre les fonctionnalités assurées par le système actuel, les nouveaux besoins exprimés par les différents intervenants dans le commerce extérieur.
Ainsi, le nouveau système informatique lui permettra non seulement de prendre en charge l’intégralité des procédures douanières, mais aussi d’avoir une maîtrise suffisante de son métier et de se doter des capacités de réaction adéquates face aux évolutions dictées par l’environnement économique national et international.
Dans cette même optique de rénovation et d’intégration du progrès technologique, l’administration "A" a mis en place cinq plates formes de gestion électronique des documents (GED), un système d’échange de données informatisées (EDI) et un système d’information décisionnel (Data Warehouse).
Par ailleurs, pour d’une part, automatiser et décentraliser ses processus de gestion et d’autre part, optimiser l’allocation de ses ressources, l’administration "A" oeuvre pour développer un système intégré de gestion (SIG). Celui-ci est découpé en quatre sous-systèmes : la gestion des ressources humaines, la gestion des ressources matérielles, la gestion des ressources financières et l’aide à la décision.
Le SIG vise principalement à fédérer et à remplacer les applications informatiques et manuelles par un système cible, performant, riche en fonctionnalités, totalement intégré, facile à mettre en oeuvre et à maintenir. En outre, il doit permettre :
la coordination entre les différentes structures ;
l’optimisation de l’affectation des ressources ;
l’amélioration de la productivité ;
la maîtrise des coûts par la modernisation des outils de production ;
la sécurité et la pérennité des données ;
l’enrichissement et l’amélioration des applications ;
de décharger les utilisateurs de certaines tâches répétitives (contrôle, transmission de documents...). Ainsi, ils pourront se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée, telles que les synthèses, les analyses, les prévisions... ;
la satisfaction des utilisateurs pour effectuer leurs travaux et, par voie de conséquence, contribuer à l’amélioration de la qualité du service rendu.
En matière de formation continue, le programme informatique appelé système intégré de gestion (SIG) prévoit de prendre en charge l’établissement des grilles de compétences, le calcul des indicateurs de polyvalence et de vulnérabilité 758 , l’élaboration des plans de formation, ainsi que les évaluations quantitatives et financières.
La présentation du terrain d’expérimentation étant faite, nous allons maintenant présenter la méthode de formation intégrée.
Cf. Infra, pp 347-348.