8.4.2.1. attribution d'un coefficient de complexité à chaque opération

Un coefficient est attribué à chaque opération en fonction de son degré de complexité. Ce coefficient permet de classer chaque opération selon le degré de difficulté que peuvent rencontrer les agents dans son exécution. Pour apprécier le degré de complexité d'une opération, trois critères ont été retenus :

• le nombre de tâches ou d'unités opératoires programmables (UOP)⁸⁴⁰ auxquelles une opération peut être divisée. Plus ce nombre est élevé, plus la difficulté de réaliser l'opération se fait sentir ;

• la nécessité de suivre une formation initiale ou non pour exécuter convenablement l'opération. En effet, pour maîtriser parfaitement certaines opérations techniques, l'agent doit obligatoirement recevoir une formation initiale au centre de formation de l'administration "A" ;

• l'ampleur des conséquences fâcheuses que peut engendrer pour le service une mauvaise application de l'opération. En effet, certaines erreurs sont difficiles à redresser et font subir au service des préjudices importants, tels que le fait de se tromper dans le calcul de la liquidation des droits et taxes.

Ainsi une opération est jugée :

• très complexe, lorsqu'elle répond aux trois critères énumérés ci-dessus. Le coefficient à lui attribuer est 3, à raison d'un point pour chaque critère ;

• complexe, lorsqu’elle satisfait seulement à deux critères. On lui attribue alors un coefficient 2 ;

• simple, dotée d’un coefficient 1, lorsqu’elle ne vérifie qu’une seule des conditions citées plus haut.

Aussi, pour calculer les indicateurs de polyvalence des agents et de vulnérabilité des services, des valeurs numériques ont-elles été attribuées aux différentes cotations portées sur la grille de compétences.