Deux limites peuvent être reprochées à cette thèse :
d'une part, le fait de ne pas avoir calculé les coûts cachés relatifs à l'ensemble des dysfonctionnements repérés lors de la phase du diagnostic socio-économique effectué sur les terrains d'expérimentations. En effet, l'accoutumance des responsables à certains dysfonctionnements et l'absence de relevés et de compteurs permettant de déterminer leur fréquence d'une manière précise ne nous ont pas rendu la tâche facile. Il s'ensuit que les coûts cachés calculés sont sous estimés par rapport à la réalité. Toutefois, la présentation des montants de coûts cachés calculés a été suffisante pour provoquer chez les acteurs concernés un choc psychologique les amenant à désirer le changement et à proposer des solutions de redressement des situations.
d'autre part, nos expérimentations et notre effort de généralisation de la méthode de formation intégrée se sont concentrés sur les services extérieurs. Les services centraux n'ont pas été concernés par les travaux de cette recherche. Cette orientation s'explique par le souci de l'administration "A" de déconcentrer certaines activités qui étaient gérées par les services centraux, vers les services extérieurs. La formation figurait parmi les activités à transférer, d'autant plus que la qualité des services rendus au public se fait essentiellement par les services opérationnels. A ce titre, nous tenons à signaler que notre plan d'action prévoit de généraliser à terme, l'implantation de la méthode de formation intégrée, dans les services de l'administration centrale.