Conclusion du premier chapitre : Evaluer, c’est juger la ou les valeurs de l’organisation

Dans son aspect théorique, le premier chapitre nous a permis de voir, que l’évaluation est intimement liée à la notion de valeur. Cette première assise théorique nous permet de constater l’existence de plusieurs valeurs qui sont à la base même de l’acte de juger, et nous conduit à s’interroger précisément sur les valeurs d’une bibliothèque.

Nous le voyons, de par son utilisation dans les secteurs privé et public, l’analyse de la valeur est un processus de recherche de problèmes et de solutions qui débouche sur des décisions et des actions. Nous avons constaté que cette méthode de maîtrise de la valeur fait appel à l’information et à la prise de décision dont nous avons décrit les caractéristiques.

L’information et la prise de décision forment ce que nous avons appelé la chaîne de la valeur. Celle-ci se fonde nécessairement, dans le cadre d’une approche systémique, sur une information utile et sur une décision satisfaisante, sans quoi, l’équilibre entre les faits et les valeurs sera menacé.

Nous avons vu que le défi actuel des organisations consiste à collecter et à traiter des informations de plus en plus abondantes et souvent opposées. Nous avons en outre, souligné le problème des biais cognitifs qui rend la prise des décisions difficile à envisager sans recours à une méthode visant la sélection des informations utiles et des décisions satisfaisantes. Cette méthode consiste à porter un jugement de valeur et fait appel à des outils et des critères qui seront traités dans le deuxième chapitre de la thèse.