A ce stade précis, l’évaluation intervient dans la pyramide des objectifs composés de :
Ainsi, les objectifs généraux renvoient aux finalités d’une organisation ; leurs résultats seront comparés aux valeurs visées. Les résultats d’application des objectifs stratégiques seront comparés aux objectifs généraux. Enfin, les objectifs opérationnels sont évalués au regard des objectifs stratégiques.
Prenons un exemple simple pour illustrer ce type de recherche : une Bibliothèque publique a pour mission de développer la lecture, c’est l’objectif général qu’elle veut atteindre à long terme. Pour atteindre cet objectif qui demeure à ce stade générique, voire vague, la Bibliothèque fixe un ensemble d’objectifs stratégiques qui vont permettre sa réalisation. Parmi ces objectifs, la Bibliothèque décidera par exemple, de favoriser dans la population d’origine étrangère, la maîtrise de la langue française. Pour y parvenir, elle établit un ensemble d’objectifs opérationnels qui vont contribuer à la réalisation de cet objectif stratégique. Ainsi, la Bibliothèque décidera de mettre en place des cabines de langue, participant à l’amélioration du français dans la population étrangère et lui donne l’envie de lire.
L’évaluation de ces objectifs s’effectue du bas de la pyramide en remontant jusqu’au sommet et vice versa. Ainsi, la recherche évaluative peut consister, tout d’abord, à vérifier si le nombre d’utilisateurs ayant fréquenté la cabine de langue est proche du nombre total de la population étrangère à desservir. Si le résultat de cette comparaison est favorable, la Bibliothèque pourra s’assurer qu’elle a pris la meilleure décision. Ensuite, il convient de comparer ce même résultat à ceux des autres objectifs opérationnels (qualité des didacticiels par exemple). Si le résultat est bon, on pourra conclure que l’objectif stratégique concernant l’acquisition de la langue française a été atteint.
H. Simon, op. cit,, 1983, p. 101.
M-N Amalbert, op. cit.
M. Marchesnay, op. cit , p.29.
M. Fiol op. cit, p.90.
idem., p.89.
M. Marchesnay, op. cit.,1995, p.198.
M. Fiol, op. cit., pp. 87-95.
H. Simon. op. cit ., p. 30.