Conclusion du troisième chapitre 

Nous avons vu dans le troisième chapitre comment l’évaluation est réglée en France, qui en articulant la responsabilité intellectuelle et l’intérêt public, a vocation à devenir l’élément majeur des décisions prises par ces établissements aujourd’hui. D’autre part, les défis rencontrés par ces organisations nous sont apparus dans le troisième chapitre. Dans ce sens, des constations ont été faites concernant les Bibliothèques publiques et les Bibliothèques universitaires qui évoluent dans un contexte socio-politique et technico-économique complexe. Cette complexité se manifeste sous les traits de l’enchevêtrement et de l’instabilité 753  ; elle appelle une meilleure connaissance de l’environnement des Bibliothèques, aussi bien interne qu’externe, ainsi qu’une meilleure maîtrise des moyens.

Sachant que les bibliothécaires agissent dans un environnement complexe, il nous faut voir alors, comment concrètement ils s’informent sur cet environnement et comment sont appréciées leurs actions oeuvrant pour une meilleure adaptation de leur organisation. Autrement dit, il nous faut savoir comment évalue-t-on et décide-t-on dans les Bibliothèques françaises ? Rappelant cependant, que la réponse s’oriente vers le fait que ces établissements sont des organisations qui rendent des services publics et dont les processus d’information et de décision sont remis en cause de façon perpétuelle. Car, comme nous l’avons souligné dans le premier chapitre, on est de moins en moins sûr de la validité des informations choisies et de l’impact des décisions prises, d’où le nécessaire recours aux nouvelles technologies en particulier les SI et le renforcement de l’échange d’information entre Bibliothèques.

Notes
753.

D. Génélot, op. cit.