4.3.3.1- Le recueil de données

Les données dont les bibliothécaires souhaitent pouvoir collecter au moyen du SIAD sont de deux types : les données internes et les données externes.

4.3.3.1.1- Les données internes

Une large proportion de bibliothécaires interrogés souhaite traiter prioritairement et par le même système les tâches classiques relatives à la gestion des ressources documentaires. Citons principalement celles-ci (voir fig.34) :

• l’acquisition des documents ;
• la circulation des documents (documents prêtés et emprunteurs) ;
• la recherche documentaire par le CIEL et l’interrogation en ligne des bases de données ;
• et la consultation sur place des documents classiques et électroniques.

Cependant, le pourcentage de bibliothécaires conscients que la qualité des services constitue un besoin croissant des usagers est faible. En effet, seuls 4,2% de l’échantillon recherchent un SIAD capable de gérer et de mettre à jour les résultats d’enquêtes quantitatives et/ou qualitatives. Toutefois, nous constatons que 10,6% de l’échantillon souhaitent estimer par le système le taux de fréquentation de leurs établissements et 11,4% désirent connaître exactement le nombre des usagers inscrits (fig.34).

Le système requis devra soutenir le bibliothécaire dans le contrôle de gestion de son établissement. Pour ce faire, le SIAD devra fournir les données utiles pour estimer précisément l’utilisation des dépenses (6,3%) et du temps de travail du personnel (4,8%). De par ces résultats, on se rend compte que l’analyse financière occupe une place secondaire chez les bibliothécaires après l’évaluation de la gestion documentaire.

Comme autres exemples de données internes pouvant être recueillies par le SIAD, certains bibliothécaires, au regard de leur situations particulières, citent le nombre de documents traités par agent et évoquent l’importance de protéger le système par des mots de passe afin de sécuriser l’accès aux données financières de la Bibliothèque.

Fig.34 : Les données internes à recueillir par le SIAD