4.1- Le répondant doit obligatoirement choisir parmi l’éventail des réponses qui lui sont présentées.

Toutes les questions sont formulées au préalable et posées sans adaptation ni explication particulière. Elles se comprennent facilement et l’on peut ainsi y répondre aisément (il suffit d’entourer une réponse choisie).

Ce type de questionnaire standardise les réponses en demandant à chaque sujet de choisir la sienne dans une liste pré-établie. C’est à cette condition qu’il nous est possible de les dénombrer : elles peuvent être considérées comme comparables. Ce genre de questions est celui qui se prête le mieux au dépouillement et à l’analyse statistique. En effet, les réponses étant prévues, il ne peut y avoir dans la réaction de la personne interrogée, aucune ambiguité. Elles garantissent , par ailleurs, un certain anonymat. On peut donc répartir les différents répondants selon la réponse qu’ils ont fournie, sans passer par des étapes d’analyse intermédiaire.

Mais cette forme de questionnaire présente également l’inconvénient de “dicter” la réponse à l’enseignant : dans la mesure où, n’autorisant aucune expression de nuances, elle risque de l’aiguiller vers la réponse qui lui semble non la plus proche de ce qu’il pense (et qui d’ailleurs peut ne pas figurer parmi les choix possibles) mais la plus conforme à l’attente du réalisateur de l’enquête (du moins la moins éloignée). Cependant, le fait d’avoir établi ce questionnaire à partir des aspirations concrètes des maîtres interrogés oralement au cours de la première série de questionnaires par interview devrait nous permettre certainement de ne pas trop nous heurter à ce danger.