4.5- La méthode de dépouillement :

Il faut maintemant dépouiller les questionnairres, c’est-à-dire en dégager les résultats qui s’inscrivent dans le cadre défini par nos hypothèses de travail.

Ce travail commence par une série de comptages et contingences.

Le décompte pur et simple des réponses d’un certain genre à une question déterminée : c’est le comptage.

Par exemple, à la question :

• A quel moment avez-vous choisi de devenir enseignant ?

1. Etude primaire
2. Collège
3. Lycée / entrée universitaire
4. en cours / en fin d'études universitaires
5. suite à une expérience professionnelle
6. autres - ne savent pas

Nous ferons le décompte des “A”, des “B”, des “C”, des “D”, des “E” et des “F”, que l’on conservera tels quels (fréquences absolues).

La mise en contigence des réponses à deux questions différentes.

Cette opération consiste à voir dans quelle mesure deux ensembles de réponses sont liés entre eux. Il s’agit alors de remarquer comment une variable se combine avec une autre. Nous cherchons ainisi à construire des tableaux de contingence et à essayer de voir dans quelle mesure les six catégories de réponses sont influencées, entre autres, par d’autres éléments de réponses correspondant à une autre question.

Pour reprendre notre exemple, nous pouvons mettre en corrélation la première question avec une seconde, qui relève des réponses par rapport au désir de quitter l’enseignement.

• Vous est-il déjà arrivé de penser sérieusement à quitter l'enseignement ?

1. non ferme. J'ai toujours désiré continuer à enseigner
2. oui ferme. J'ai pensé à quitter l'enseignement
3. oui avec des nuances. Oui, mais continuer avec d'autres fonctions que l'enseignement
4. non avec des nuances. Non, mais enseigner à d'autres publics..., autres cycles...