6- Typologie du corps des maîtres.

La confrontation des classes d’âge, des niveaux de diplôme, des différences de statut et niveaux d’enseignement (graphiques 37, 38, 39, 40, 41, 42), montre que le facteur générationnel est le fait dominant. C’est lui qui commande la différentiation des statuts et des aspects institutionnels du métier.

Sur la base des caractéristiques professionnelles, on peut distinguer plusieurs groupes principaux.

Tableau 23 : La première motivation en fonction du dipôme le plus élevé possédé aujourd’hui. (Graphique 43, Annexes, tome 2)
diplôme
motivations
motivations passives motivations matérielles motivations actives
bac 9 % 29 % 62 %
D.1° cycle 11 % 31 % 58 %
D. 2°/3°cycle 7 % 45 % 48 %
autre D.ens. sup. 1 % 38 % 61 %
Tableau 24 : La première motivation en fonction du dipôme le plus élevé possédé avant l’entrée dans l’enseignement. (Graphique 44, Annexes, tome 2)
diplôme
motivations
motivations passives motivations matérielles motivations actives
bac 10,5 % 27,5 % 62 %
D.1° cycle 7,5 % 36 % 57 %
D. 2°/3°cycle 6,5 % 47 % 47 %
autre D.ens. sup. 0,5 % 51,5 % 38,5 %
Tableau 25 : La première motivation en fonction du dipôme le plus élevé possédé avant l’entrée dans l’enseignement. (Graphique 43, Annexes, tome 2)
motivations
diplôme
bac D. 1°cycle D. 2°,3° cycle autre D.
actives 42 % 22,5 % 30 % 5 %
matérielles 31,5 % 19 % 44 % 5,5 %
passives 41 % 29,5 % 29,5 %  
Tableau 26 : Le niveau de diplôme possédé avant l’entrée dans l’enseignement en fonction des motivations de départ pour l’enseignement. (Graphique 44, Annexes, tome 2)
motivations
diplôme
bac D. 1°cycle D. 2°,3° cycle autre D.
actives 50,5 % 20 % 26 % 3,5 %
matérielles 35,5 % 19,5 % 39,5 % 5,5 %
passives 58,5 % 18 % 23,5 %  

Les maîtres entrés dans l’enseignement avec des motivations actives ou passives sont aujourd’hui plus diplômés que ceux qui avaient des motivations matérielles. Parmi eux, ceux qui ne possédaient qu’un baccalauréat ont certainement davantage ressenti le besoin de continuer des études supérieures, les uns pour peut-être approfondir leur pratique professionnelle, les autres pour continuer un cursus d’études vraisemblablement déjà commencé.

En ce qui concerne les maîtres entrés dans l’enseignement avec des motivations matérielles, ceux qui ont élevé leur niveau de dipôme sont, par exemple, ceux qui ont réussi une licence afin d’être intégrés plus rapidement dans le corps des professeurs d’école pour des raisons matérielles.

Première motivation chez les maîtres-formateurs ou directeurs (graphique 45).

Les enseignants aujourd’hui directeurs ou maîtres-formateurs sont, pour 60 % d’entre eux, entrés dans l’enseignement avec des motivations actives. Ces motivations de départ ont certainement un lien avec celles qui ont été à l’origine du choix de devenir directeurs ou maîtres-formateurs.