C Les motivations de l’enseignant pour l’enseignement.

Elles sont nombreuses. Nous avons été amené à les grouper et à établir une analyse selon un classement : motivations actives, matérielles et passives.

1- Les motivations actives.

L’entrée dans le métier est quelquefois la conséquence d’une grande volonté d’action, d’une forte inspiration à l’activité, à l’efficacité, à l’initiative et à un rôle effectif.

Parmi ce type de motivations, 56 % des répondants en ont relevé une. Elles impliquent un choix délibéré de leur part. Mais un motif actif n'est pas nécessairement un motif de vocation.

Parmi elles, la plus fréquente est le plaisir et l’aisance dans le contact avec les jeunes (15,7 % des répondants).

Il s’agit d’enseignants régulièrement en rapport et relation avec les jeunes parce qu’ils ont été animateurs, directeurs de centres de loisirs...

La motivation pour une fonction éducative, un impact sur les jeunes, sur la société (12,7 % des répondants) est très liée à la première. L’enseignement est un métier qu’ils aiment et leurs préoccupations éducatives sont très sociales. S’ils n’avaient pas choisi l’enseignement, ils se seraient dirigés vers une autre profession en rapport avec les enfants.

12,3 % des maîtres ont préféré celle-ci parce qu’ils souhaitaient transmettre des connaissances, des savoirs. Certains se sentent presque investis d’une mission.

La motivation suivante est un peu différente. Il s’agit du désir d’identification : influence d’un parent enseignant ou d’un enseignant. (5,4 % des répondants). Certains ont vécu dans ce milieu et ont suivi le modèle familial. Ils n’ont pas pour autant eu envie d’enseigner très jeunes mais leur motivation s’est forgée progressivement. D’autres ont eu des maîtres qu’ils ont admirés. Ils ont été parfois fortement influencés et ont éprouvé le désir de leur ressembler.

Un bon nombre ont été de “bons élèves”, aimant l’école. Leur succès scolaire a impliqué le désir de rester dans cet univers (3,4 % des répondants). Ils se sentent à l’aise, protégés, à l’abri des turbulences de la vie extérieure. Nous pourrions rattacher à cela le désir de rester au contact des livres, de la culture (2 % des répondants). Ceux qui ont eu ce type de motivations ont suivi une scolarité, généralement, fort satisfaisante.