5.4- Le cas d’une vocation, affirmée envers et contre tout, …

… est cependant rare chez les enseignants heureux. Celle-ci, est bien souvent suscitée. J’avais deux oncles instituteurs avoue l’un d’eux. En guise d’explication, un autre maître raconte pour moi devenir prof était une évidence : ma famille est enseignante depuis quatre générations.

Le souvenir d’un ou plusieurs maîtres est un élément marquant, et parfois décisif, dans l’apparition d’une vocation . “J’avais une maîtresse merveilleuse, très en avance sur son époque” raconte une jeune femme professeur d’école. “A ma licence, je lui ai écrit mes hésitations sur la voie à suivre. Elle m’a vivement conseillé l’enseignement.” Le bon professeur que tout élève a plus ou moins connu au cours de sa scolarité devient pour certains un modèle à suivre, une destinée exemplaire U 4 . L’identification à la famille, que l’on constate dans les dynasties d’enseignants, se retrouve ici sous une forme un peu différente. Si la référence résiste au temps, elle suscite certainement une part de bonheur.

Degré de satisfaction des maîtres qui sont entrés dans l’enseignement par l’influence d’un parent enseignant ou d’un enseignant (graphique 221).

72 % de ceux qui avaient cette motivation de départ sont satisfaits aujourd’hui de leur métier.

Notes
U.

ne recherche commencée à l’Université d’AVIGNON auprès d’étudiants inscrits en préprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement montrent que pour certains la motivation à devenir professeur est, parfois, également liée à une réaction par rapport à une image négative laissée par un enseignant.