5/ une base de données

Pour recueillir puis traiter toutes ces informations, une base de données a été créée sous le logiciel FileMaker Pro. La composition de cette base et sa manipulation se sont enrichies des discussions avec d'autres doctorantes dont les sources et les méthodes d'analyses sont similaires121. Les logiciels de base de données constituent un outil fondamental pour une telle étude quantitative. Ils permettent, en effet, d'interroger très facilement le groupe étudié (ici, les 2 707 salariées "B" du Grand Bazar) sur toutes les caractéristiques qui ont été définies, le sexe, l'âge, la période d'embauche, le poste de travail, le mode d'emploi ou la durée de l'embauche, par exemple. L'extraction de sous-groupes intéressant l'analyse (toutes les femmes embauchées aux postes de vente à temps partiel dans les années 1930 par exemple) est beaucoup plus simple et plus rapide qu'avec un tableur de type "Excel", utilisé par Odile Join-Lambert dans son travail sur les receveurs des postes ou par Delphine Gardey lorsqu'elle a étudié les employées de bureau de Renault122.

Notes
121.

Il s'agit avant tout de doctorantes de Sylvie Schweitzer, en particulier Vincent Alligier, Fabrice Flore-Thébault, Florent Montagnon et Mathieu Perrin qui sont en cours de thèse. Mais l'utilisation des bases de données a aussi donné lieu, au Centre Pierre Léon, à des discussions avec des étudiantes de Jean-Luc Mayaud, qui travaillent sur des bases de données en histoire rurale.

122.

Delphine Gardey, thèse citée, 1995, annexe 5, p.734-738. Odile Join-Lambert, Le Receveur des postes, entre l'Etat et l'usager (1944-1973), thèse, 1999, vol.2, annexes B, p.26-28.