2/ les horaires de travail quotidiens

D'abord focalisé sur le repos dominical, le combat syndical ne porte pas prioritairement, au 19e siècle, sur la limitation de la journée de travail. Les horaires quotidiens demeurent donc particulièrement longs. En 1895, les cheffes de rayon obtiennent cependant une "soirée de libre" par semaine, c'est-à-dire la possibilité de partir du magasin à 19 heures plutôt qu'à 21 heures, à la seule condition qu'elles et ils ne la prennent pas toutes le même

jour605. Ce droit ne leur est pas accordé pour la période 1er octobre au 15 janvier, le travail étant alors trop abondant. Les inspecteurs en bénéficient à leur tour en 1901606. Un mois plus tard, les "dames vendeuses" et les secondes de rayon voient en revanche leur demande rejetée607.

Notes
605.

ADR, 133J003, PV du CA du 28 octobre 1895.

606.

Idem, PV du CA du 19 février 1901.

607.

Idem, PV du CA du 19 mars 1901.