2/ les suppléments du Grand Bazar

On ne sait pas si le Grand Bazar commence à verser ces "primes" aux salariées dès les premiers barèmes de salaires nationaux, en 1945. La pratique est cependant antérieure au rétablissement de la liberté salariale puisque le salaire de Léonie Dordain, embauchée comme dactylographe "2e degré" en décembre 1949, est déjà composé de trois éléments1686. Il s'élève au total à 12 502F par mois, dont 9 200F correspondent au minimum de son coefficient salarial (147). Les 2 802F et 500F qui sont ajoutés ne sont pas expliqués, mais correspondent au quart de sa rémunération mensuelle. En 1950, la rémunération de quelques salariées est aussi composée d'une somme d'éléments de salaires, mais ce n'est pas systématique. A partir de 1951 en revanche, donc avant la signature de la convention collective et de son avenant d'établissement, tous les manutentionnaires touchent une "prime". Le montant des suppléments versés dépend du poste de travail des salariées.

Notes
1686.

GBL, C17n°35, entrée le 13 décembre 1949.