L’élaboration au quotidien

Le récit de l’histoire de la construction du Centre Civique pourrait avoir comme sous-titre une histoire sans fin. Chaque visite était l’occasion de prendre la mesure de l’avancée des travaux. Une avancée toute relative puisque chaque visite était aussi le moment pour décider des transformations sur ce qui avait déjà été réalisé. Ceausescu n’aimait pas, revenait sur ses positions et finissait par décider de recommencer certaines parties :

‘« C’est formidable il n’existe pas un mètre carré qui n’a pas été changé, mais changé complètement, car après deux semaines il revenait à l’idée antérieure. C’est pour cela que j’avais un grand dossier avec des notes et avec toutes les discussions qui avaient eu lieu lors des visites » (M. C., ex-directeur d’institut).’

Au fur et à mesure que la construction prenait forme, elle était pratiquement automatiquement détruite, devait s’adapter aux nouvelles appréciations données.