D. Bilan : notre propre méthodologie d’analyse d’une structure intraurbaine

Que retenir de ces différentes approches dans le cadre de ce travail ? Après avoir déterminé le centre historique, les éventuels pôles périphériques seront repérés sur des critères de taille (nombre d’établissements) et de dynamisme des implantations d’établissements, car nous définissons un pôle comme une zone de fort développement et de concentration des activités économiques. Ensuite, la recherche d’une différenciation entre les pôles et le centre sera basée sur plusieurs critères 36  : d’une part le poids du sous-espace considéré au sein de la métropole, notamment par rapport à celui du centre, d’autre part la nature de son tissu économique, notamment le poids de ses services aux entreprises, et enfin son “ degré d’autonomie ” au sein de la métropole, sur la base des relations qu’il entretient avec les autres sous-espaces métropolitains. Ce “ degré d’autonomie ” est difficile à appréhender. Nous l’apprécierons essentiellement par le biais du niveau de recours aux autres sous-espaces - pour les entreprises localisées dans le sous-espace considéré - en termes de services, dans la lignée des travaux de K.R. Ihlanfeldt et M.D. Raper [1990] et de A. Schwartz [1993] (cf. infra). Par ailleurs, les caractéristiques des différents sous-espaces métropolitains seront évalués par l'intermédiaire des facteurs de localisation des entreprises qui ont choisi de s’y implanter. Nous allons à présent nous attacher à préciser ces éléments.

Notes
36.

Nous ne prenons en compte que la dimension économique de la centralité.