1. Coûts fonciers et fiscalité locale

Le coût des locaux fait partie des facteurs auxquels les services aux entreprises se déclarent les plus sensibles, mis à part dans l’enquête de J.M. Zuliani [1998] sur la métropole toulousaine. Ce dernier indique néanmoins que l’explication en est l’abondance de l’offre de bureaux.

L’appréciation de l’influence du taux de la taxe professionnelle diffère par contre. J.M. Zuliani [1996] souligne son importance croissante dans la métropole toulousaine, de même que M.C. Monnoyer-Longé [1996] à Bordeaux, excepté, semble-t-il, pour les activités de comptabilité. Mais l’auteur précise que le contexte économique difficile que traverse la métropole bordelaise se traduit par une période de hausse sensible des prélèvements fiscaux qui peut expliquer que la sensibilité à cet élément soit plus importante qu’ailleurs. D’autres travaux concluent en effet plutôt à la faible incidence des différences intercommunales en la matière [Aguiléra-Bélanger et al., 1999]. Pour ce qui est des aides publiques, P.W. Daniels et S. Churchward [1998] font le constat de leur très faible impact sur la localisation des services dans l’aire métropolitaine de Birmingham.

Globalement, le rôle de ces différents coûts de localisation mérite d’être précisé. Peut-être influent-ils très différemment selon les types de services, selon la surface utilisée, ou encore le nombre des employés ?