Une typologie effectuée par P.Y. Léo et J. Philippe [1996] classe la métropole lyonnaise parmi les centres de services diversifiés dès 1975. Cette tertiarisation résulte bien sûr de la croissance des activités tertiaires, mais aussi parallèlement de pertes d’emplois dans l’industrie, à l’image de ce qui a eu lieu au niveau national. Les chiffres récents publiés par l’Opale 60 [2000] indiquent cependant que ces pertes semblent stabilisées depuis 1995. L’industrie lyonnaise demeure à l’heure actuelle toujours marquée par les secteurs de la métallurgie, de la mécanique et de l’automobile. La chimie, associée à l’activité pharmaceutique, constitue également un pôle d’emplois important. Toutefois, les deux-tiers de l’emploi salarié en 1999, soit une proportion équivalente à celle de la France entière (tableau 2-2), et 73% des établissements de l’aire urbaine en 1996 (tableau 2-3), relèvent désormais du tertiaire (commerces et services).
Opale = Observatoire partenarial lyonnais en économie.