Procédure expérimentale

Dans un premier temps, les sujets devaient remplir un formulaire de consentement relatif à l’expérience. Ils étaient placés assis confortablement sur une chaise dans une pièce (7 x 7 x 4m), devant un écran d’ordinateur, et étaient équipés d’un microphone servant de support à la diffusion de l’odeur. La pièce était ventilée avant que les sujets n’entrent afin d’éviter une accumulation d’odeur entre chaque session. Ensuite, ils étaient invités à évaluer les visages présentés à l’écran. Chaque visage était présenté pendant 10 secondes. Pendant cette phase de 10 secondes, l’odeur était diffusée (environnement parfumé) ou non (environnement non parfumé). Ainsi, après 10 secondes, le visage et l’odeur disparaissaient, et 6 échelles d’évaluations correspondant chacune à un descripteur s’affichaient à l’écran (l’ordre de présentation des descripteurs était contrebalancé). Il était dit aux sujets qu’ils devaient focaliser leur attention sur le visage pendant 10 secondes, et qu’ensuite, ils devaient évaluer le visage selon les 6 descripteurs en utilisant les 6 échelles. La notation pour l’évaluation était la suivante : de –10 (pas du tout) à +10 (extrêmement). L’évaluation terminée, un autre visage (accompagné ou pas d’une odeur) était affiché à l’écran.

A la fin de la session, les sujets devaient remplir un questionnaire relatif à l’expérience. Ce dernier était utilisé pour déterminer si les sujets avaient été consciemment influencés par les odeurs. Les sujets devaient également évaluer le caractère plaisant des odeurs. Finalement, un test de seuil olfactif était réalisé selon une procédure décrite par Doty, Gregor et Settle (1986), pour déterminer si la stimulation olfactive était en dessous du seuil individuel pour chaque sujet. A la fin de l’expérience, les objectifs de l’expérience étaient explicités aux sujets dans le détail.