L’avantage en narine droite n’est pas confirmé par nos résultats. Ainsi, la possible spécialisation droite du traitement olfactif (Pendse, 1987; Zatore & Jones-Gotman, 1990; Zatorre et al., 1992; Jones-Gotman & Zatorre, 1993) n’est pas reflétée par les temps de réponses.
Nos données indiquent que les sujets droitiers sont significativement plus rapides que les sujets gauchers pendant une tâche de familiarité. Les différences entre droitiers et gauchers ont été étudiées pour la sensibilité olfactive (Toulouse & Vaschide, 1899; Yougentob et al., 1982; Frye et al., 1992), et à un niveau cognitif plus élevé comme la discrimination d’odeurs (Zatorre & Jones-Gotman, 1990; Hummel et al., 1998). Comme nous l’avons vu auparavant, les résultats sont contradictoires. Cependant, à notre nos connaissance, notre étude est la première à montrer des différences entre droitiers et gauchers durant une tâche de jugement de familiarité d’odeurs.