À l’échelon national : le centre INFFO

Dès la signature de l’Accord National Interprofessionnel du 9 juillet 1970, se crée le département Formation Permanente au Centre National d’Information pour le Progrès (CNIP), qui deviendra par décret, en 1976, le Centre INFFO, Centre National pour le Développement de l’Information sur la Formation Permanente, placé sous la tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de la Formation Professionnelle. Cette association est chargée « d’élaborer et de mettre en œuvre un programme de développement de l’information, de la documentation et des études sur la formation professionnelle dans le cadre de la politique d’ensemble suivie en la matière » 153 .Le Centre INFFO est « un lieu d’animation, de promotion et d’initiatives ... Outre la constitution, l’enrichissement, l’actualisation et l’exploitation du fonds documentaire de la formation professionnelle, son activité recouvre la présentation technique, juridique et politique des dispositifs mis en œuvre et leur mode d’emploi exprimé en termes de droits et démarches pour les différents usagers ; la mise à disposition des informateurs des fichiers des organismes de formation, les stages de formation et de leur condition d’accès ; le suivi et l’actualité de la formation professionnelle et des multiples facettes des pratiques et des méthodes qui s’y sont développées  » 154 . Autour de ces deux axes d’intervention, l’information sur le droit de la formation et sur l’offre de formation, le Centre INFFO travaille avec les réseaux d’information spécialisés qui se sont mis en place dès 1973 dans certaines régions et avec les institutions relais comme l’ANPE, l’ONISEP, etc...

Notes
153.
Son conseil d'administration est composé de représentants des organisations d'employeurs, des syndicats des salariés, des administrations ministérielles concernées et des personnalités qualifiées, nommées par le Ministre.
154.

Jean NAKACHE,"Le dispositif de développement de l'information sur la formation professionnelle continue" , in Actualité de la Formation Permanente , n°84, 1986, p.13.