Cette catégorie a été traitée au moyen des deux séries de questions 821 . Du fait du regroupement des variables dans la première question, les personnes n'ont pas répondu à toutes, mais se sont déterminées en fonction des dominantes ressenties. Dans la deuxième question, la représentation du travail a été souvent confondue avec celle de l'emploi. Pour l'ensemble de la catégorie "développement de la connaissance de l'environnement professionnel", on trouve vingt réponses positives, dont quatorze atténuées sous la forme de "oui et non" (par exemple oui sur la formation, non sur le travail) ou de "oui mais", cinq réponses négatives, dont quatre atténuées, dans le sens "je le savais déjà" 822 . Le tableau 9 "Élargissement des représentations professionnelles" 823 , reprend les réponses sous une forme condensée, et permet d'affiner l'analyse en détaillant les trois sous-catégories, formation, métiers, travail/emploi.
Connaissance des dispositifs de formation
Il s'est avéré que le savoir nouveau acquis concernait prioritairement la formation, que ce soit l'offre de formation et la législation, ce qui peut s'expliquer par la spécificité de la MIFE, connue depuis longtemps dans cette mission d'appui à la mise en œuvre de projet professionnel par le moyen de la formation 824 . Onze personnes (Margaux, Jeanne, Jacques, Daniel, Sarah, Brigitte, Alain, Judith, Marc, Géraldine, Mathilde) ont déclaré avoir bénéficié d'apports nouveaux en matière de formation. On peut noter parmi elles quatre affirmations atténuées, sous la forme de "oui mais". Huit personnes ont apporté des réponses négatives, dont trois atténuées, indiquant que cette connaissance n'était pas nouvelle pour eux. Cinq personnes n'ont pas répondu, privilégiant la démarche de l'emploi, comme Cathy et Paul, ou la connaissance des filières professionnelles, comme Pauline, Sonia, Mathieu, et pour une, la question n'a pas été posée.
Parmi les réponses positives, un certain nombre a manifesté sa surprise d'avoir découvert autant de possibilités de formation (Margaux, Jeanne, Daniel) : "je pensais pas qu'au niveau des adultes, il y avait des possibilités si grandes", résume Jeanne. Marc a pris conscience, en même temps, que la recherche de formation s'appuyait sur un processus plus complexe et plus long d'élaboration d'un projet :"Au début je pensais arriver, m'orienter et tout ça, et puis qu'en trois, quatre mois j'aurais trouvé une formation, instruit mon projet et bon je suis ressorti (de l'entretien) .. maintenant je comprends mieux le problème" Sa remarque souligne combien la démarche de projet n'est pas encore vraiment prise en compte dans toute sa réalité, ni par les personnes, qui en découvrent la complexité une fois plongés dans la situation de chômage, ni par les acteurs des politiques d'emploi et de formation, qui n'anticipent pas suffisamment ces questions par une plus grande diffusion d’informations à l'échelon national, dans les médias ou en milieu scolaire.
Deux des réponsespositives mitigées (« oui mais »)concernent les coûts, souvent prohibitifs de formation, qui empêchent d’aller plus avant dans le projet. Brigitte évoque une inadéquation de l'offre de formation avec ses besoins de remise à jour en graphisme informatique et ses possibilités financières 825 . De même Judith, qui, dans son idée initiale de reconversion, s'était d'abord renseignée sur une formation d'agent d'insertion, en a été dissuadée à cause des frais de formation trop élevés. Alors salariée en congé de maladie, elle n'avait pas fait de démarches auprès de son employeur pour envisager un appui ou un congé de formation et les organismes qu'elle avait contactés lui avaient présenté des tarifs réservés aux entreprises. Sarah, pour qui "la doc est très riche, si on sait ce qu'on recherche, on peut trouver", a souligné ainsi la difficulté de l'utilisation de l'auto-documentation sans accompagnement et qu’en brûlant les étapes d’exploration, le travail d’élaboration de projet peut être compromis. Jacques insiste sur le cloisonnement des structures, qui va jusqu'à brouiller le contenu des informations, rendant difficile toute synthèse aux personnes consultantes : "Pour moi c'est une vraie jungle Parce qu'à un moment, j'ai eu des informations de la MIFE, de l'ANPE, de l'atelier Passerelle, de l'assistante sociale. Ce qu fait qu'à un moment, je me suis trouvé un peu perdu. .. j'avais du mal à synthétiser toutes les informations qui étaient données par-ci par-là ... Il a fallu arracher les informations par-ci par-là. Et ensuite se méfier des contre-informations, les choses qui n'existent plus". Tout en reconnaissant la fiabilité des informations de la MIFE et son appui pour faire les synthèses nécessaires, il témoigne de la difficulté d'obtenir une information véritablement exhaustive, tant les structures de conseil sont multiples et fonctionnent plus "comme des boutiques", s'appropriant l'information et rendant celle-ci plus opaque à l'utilisateur. En effet, le manque de coordination dans les informations peut constituer une gêne dans le travail d'exploration de l'environnement professionnel 826 . Si la MIFE lui a permis "de faire le point et de marquer un temps d'arrêt ou un temps de pause et non pas s'embarquer dans des multiples démarches", outre la nécessité d'une exhaustivité et d'une actualisation de l'information, Jacques touche là un point sensible, concernant les différences dans la diffusion même des informations par des institutions qui ne poursuivent pas les mêmes finalités : l'information sur la formation donnée par l'ANPE, ou une structure sociale ou la MIFE n'aura pas le même contenu, du fait que l'un privilégie le placement dans l'emploi, le second, l'insertion sociale et le troisième, la guidance professionnelle basée sur le parcours de vie. Quand le dialogue entre les institutions est insuffisant, voire inexistant, ces clivages sont difficiles à intégrer par celui qui n'est pas spécialiste de l'analyse institutionnelle. Autant la diversité des structures peut contribuer à une richesse de l'information professionnelle, par la variété des facettes qu'elle peut présenter quand il y a dialogue inter-institutionnel, autant elle peut être synonyme de jungle inextricable qui handicape le consultant dans sa démarche de projet.
Si l'ensemble des personnes ont manifesté directement ou indirectement de la satisfaction, parmi les réponses négatives, deux ont émis des critiques sur l'exhaustivité de l'offre de formation présentée. Liliane, qui avoue également son exigence, a trouvé que "ça n'était pas allé au fond des choses" et aurait voulu avoir plus de choix d'organismes dans le secteur de l'insertion professionnelle qu'elle découvrait. Antoine, dont la demande était très ciblée (formation de responsable commercial dans le secteur du tourisme) et qui s'était déjà renseigné par lui-même sur l'offre de formation dans ce domaine, a regretté de n'avoir pu augmenter ses connaissances avec la documentation de la MIFE, tout en déclarant : "Si vous avez plus d'infos dans deux ans, je reviendrai vous voir !". Ces deux exemples montrent l'importance du travail de recension et de recherche documentaires qui doit être précis, exhaustif, mais aussi très adapté à la demande des personnes, ce qui suppose de réaliser les recherches en conséquence. Gérard n'a pas ressenti le besoin de bénéficier d'informations, s'étant déjà documenté auparavant et, en tant que père de famille nombreuse, il s'est intéressé très tôt à "ces aspects de cursus scolaire".
Les métiers ou filières professionnelles
Seules neuf personnes ont répondu explicitement et par l'affirmative à cette question. Liliane a "découvert des choses qu'elle ne connaissait pas", en termes de nouveaux métiers comme ceux de l'insertion professionnelle. D'autres ont apprécié la démarche, préconisée par la MIFE, d'information directe auprès des professionnels. C'est le cas de Nathalie et de Pauline, qui ont beaucoup appris, l'une en allant voir une directrice de crèche, l'autre en rencontrant des professionnels de l'animation, et qui ne l'auraient pas osé d ‘elles-mêmes. Brigitte, qui avait pris cette habitude dès sa formation initiale de graphiste, "retournait voir son ancien patron", ce qui lui a permis d'actualiser la vision de son métier d'origine.
Le centre documentaire de la MIFE et l'outil "Choix", avec sa base de données de métiers, sont largement cités comme moyens opérationnels d'exploration des filières professionnelles.
On peut s’étonner du faible nombre de réponses à cette question qui semblait suffisamment explicite, même si elle en côtoyait d’autres sur la formation et l’emploi. Dans notre questionnement, nous avons insisté sur les apports en connaissances nouvelles et peut-être pas suffisamment interrogé le processus en terme de changement de représentations professionnelles. Mais, à la différence des jeunes, les adultes nous ont semblé moins intéressés pour explorer de nouveaux secteurs professionnels, non par manque de curiosité ou de désir de nouveauté, mais parce qu’ils ont acquis une expérience professionnelle, plus ou moins diversifiée et qui a une consistance existentielle, sur laquelle ils s’appuient pour aborder tout changement. Il ne faudrait pas en déduire une forme de rigidité ou de fixité de l’adulte, devenu incapable, avec l’âge, de changer ou de se renouveler dans ses représentations sociales des métiers, mais plutôt cette capacité, cette propension de l’adulte, de développer et de valoriser ses potentiels sur la base de son expérience de vie. Cette spécificité de l’adulte ne semble pas avoir été appréciée à sa juste valeur par les pouvoirs publics, qui ont créé des dispositifs d’orientation pour adultes selon le modèle des pratiques en direction des adolescents d’une exploration large censée apporter de l’extérieur une connaissance nouvelle. Toutefois, cela n’ évite pas la question actuelle de l’accès aux métiers en déficit de main-d’œuvre (par exemple le BTP, l’hôtellerie, les transports, les métiers de la bouche), à propos desquels d’aucuns verraient bien imposer des pratiques d’affectation. Or, si on considère que les adultes s’orientent vers des filières professionnelles en fonction de leur expérience de vie, il s’agit davantage de retrouver dans leur histoire ce qui fait sens pour se diriger vers ces secteurs. Face aux évolutions rapides des métiers, on ne peut que préconiser la création de nouveaux outils et méthodes tendant à élargir les représentations professionnelles individuelles au-delà des simples actions collectives d’information, campagnes de communication, qui peuvent, de façon extérieure, susciter, voire réveiller des désirs et des vocations 827 .
L'emploi
Vingt-quatre personnes ont répondu sur le thème de l'emploi, avec seulement neuf réponses positives, dont trois affirmations atténuées sous la forme d'un "oui mais", quinze réponses négatives, dont cinq atténuées. Les résultats en termes d'apport de connaissances nouvelles sont beaucoup moins significatifs. En effet, les personnes ont répondu majoritairement par la négative, sans manifester d'insatisfaction particulière vis-à-vis de la prestation d'orientation, considérant pour la plupart qu'elles peuvent obtenir cette information par d'autres canaux : les médias, leurs propres relations professionnelles ou leurs proches. La connaissance du tissu économique local semble bien perçue par une population intégrée localement ; elle est enrichie à l'occasion de périodes de formation, comme Liliane le souligne. Face à la situation de chômage, que les personnes connaissent parce qu'elles la subissent, le rôle du conseiller est davantage compris comme l’ouverture d'un espace de possibles et beaucoup moins dans le sens d’un apport de connaissances. C'est ce que précise Léa : "Je savais que le monde du travail était en crise ... mais que le marché de l'emploi était quelque part ouvert à des perspectives .. aux porteurs de petits projet, ça j'en avais pas conscience". Mathilde ajoute que l'exploration de filières professionnelles nouvelles, comme celle des métiers de la musique, lui a permis d'avoir un regard différent sur son propre métier de commerciale : "J'ai réalisé que ce monde de l'entreprise, c'était un monde en soi et que ça, c'était aussi une compétence .. J'ai pu prendre conscience de l'utilité de mon poste actuel, de sa dimension humaine ... J'ai réalisé dans quel monde du travail je vivais par rapport à d'autre mondes qui existent " .
Seule Sarah pointe "le décalage entre la réalité et la connaissance des conseillers .. leur appréhension réelle du monde du travail", ce qui pose la question de l'actualisation des connaissances des professionnels de l'orientation. Comment, pour un conseiller, ne pas être dans un certain décalage avec la réalité du travail, à partir du moment où son réel professionnel à lui, salarié, c'est d'écouter celui des autres, passé ou présent ? À travers tous les témoignages d'expériences professionnelles qu'il reçoit, il acquiert une connaissance particulière, certes ponctuelle de la réalité du travail, qu'on pourrait même caractériser d'intérieure, puisqu’elle est passée par le filtre de ses représentations ? 828 La critique de Sarah traduit également son malaise intérieur, qu'elle exprime à plusieurs reprises dans l'interview par le terme de "décalage". Elle dit également l'importance de l'écoute, qui devrait peut-être "entendre davantage", quand les personnes sont en difficulté personnelle, mais elle dit aussi les limites de la pratique d'orientation dans ces situations de malaise intérieur, voire de dépression.
La vision du travail
La prestation de la MIFE ne semble pas avoir contribué à changer la vision du monde du travail pour une majorité de personnes, soit que leurs idées étaient déjà bien ancrées, de par leur propre expérience ou leur situation de chômage, soit que la question ne suscitait pas leur intérêt. Cela ne nous surprend pas, dans la mesure où les adultes, munis d'une expérience professionnelle, ont pu élaborer des représentations précises. En revanche, nous avons relevé des réflexions signifiantes pour quatre personnes ayant évolué dans leur approche. Jacques reconnaît que le dialogue avec la conseillère a permis de changer son point de vue sur le travail, qu'il idéalisait en tant que chômeur, et dont il a pu se réapproprier une certaine réalité. Léa voit les choses différemment depuis son passage à la MIFE, ayant compris que sa recherche d'insertion professionnelle consiste, non plus à tenter vainement de correspondre à une offre d'emploi éloignée de sa personnalité, mais à se créer son emploi en fonction de ses propres qualités et savoir-faire, en proposant ce qu'elle sait faire, c'est-à-dire en devenant acteur de sa démarche : "finalement c'est toi qui va te faire ta place .. tu vas pas aller chercher une place ailleurs, tu vas te la faire". En inversant, c'est-à-dire en s'appropriant la démarche de recherche d'emploi, d'une part, elle peut déployer plus d'énergie puisque son désir est plus fortement mobilisé et, d'autre part, elle élargit ses chances de trouver un emploi. Paul, quant à lui, a retrouvé dans l'approche par la MIFE de la question du travail, une résonance avec ses propres aspirations, soulignant l'importance de la dimension d'épanouissement personnel et de la dynamique de vie dans toute élaboration de projet professionnel : "C'est important que (le travail) ça ne soit pas basé sur une adaptation d'une personne à une technique mais bien de quelque chose qui correspond à des capacités qu'on a .. et que l'important c'est pas la solution immédiate d'un emploi mais un emploi qui soit dans une dynamique d'avenir et de vie".Cette convergence de vue l'a apaisé dans sa recherche d'emploi et lui a permis de revenir à l'élaboration d'un projet professionnel en cohérence avec ses convictions, ce dont il avait été pendant un temps détourné par l'épreuve du chômage.
Enfin, Mathilde nous a impressionnée par ses propres découvertes, y compris pendant le temps où elle nous parlait. Le retour sur elle-même, qu'elle a pu faire au cours de la prestation d'orientation, constituée de deux entretiens, lui a permis de découvrir les richesses de son propre travail, son utilité économique mais aussi sociale et, par une comparaison avec d'autres milieux professionnels, de se réconcilier avec elle-même et avec des choix qu'elle pensait plutôt contraires à ce qu'elle nomme sa vocation : "En fait je me crée mon travail en permanence et — je réalise ça en en discutant —, c'est vrai qu'il y a un parallèle intéressant entre le contenu de ce travail et ma recherche par rapport à ma vocation .. qui n'est pas forcément de répondre aux sollicitations . Ca n'est plus : j'accepte ce qu'on me propose parce que j'ai tellement de chance qu'on me propose quelque chose et que je me précipite". De plus, en réfléchissant encore au cours de notre interview, elle prenait conscience d'un lien entre le contenu de son travail, qu'elle décrit avec précision, dans lequel elle utilise en permanence sa créativité et où elle est totalement responsable de ses choix, et sa propre recherche personnelle et intérieure, avec ses efforts de déculpabilisation et de libération d'un fonctionnement interne contraire à ses aspirations. Nous avons pu voir à travers cet exemple, certes particulier, l'importance pour chacun de pouvoir bénéficier d'un lieu d'écoute, libre, où la vie professionnelle peut être parlée, le temps d'une rencontre, même de courte durée. Nous avons ainsi vérifié la force et l’efficience de la parole, source de changement des représentations.
Cf. les questions suivantes : "Avez-vous appris du nouveau sur le monde du travail, les métiers, sur les dispositifs de formation, sur la situation et les institutions de l'emploi ?"; "Les entretiens ont-ils contribué à changer votre vision du travail ?"
Cf. Tableau général I "Dynamiques d'élaboration de projet" en annexe. Dans la mesure où il n'y avait pas une question par sous-catégorie (une question sur la formation, une autre sur le métier, une autre sur le travail), nous avons considéré que la réponse était positive quand il y avait au moins une affirmation pour une des trois sous-catégories, en indiquant toutefois une atténuation (O-) lorsque l'affirmation était assortie de négation pour une ou les deux autres sous-catégories.
Cf. en annexe Tableau 9- "Élargissement des représentations professionnelles".
Si la MIFE a ajouté dans son sigle le "E" de l'emploi seulement en 1998, elle n'en a pas moins été préoccupée, dès le début, de développer une orientation basée sur une finalité d'emploi, qu'elle a enrichie avec l'introduction dans ses pratiques de l'accompagnement vers la création d’entreprise.
Il est vrai que le coût des formations en Publication assistée par ordinateur (PAO) est très élevé du fait des matériels sophistiqués et que la situation de recherche d'emploi de cette jeune femme qui avait quitté son emploi quelques années avant, mère de famille donc peu mobile, n'était pas suffisamment prise en compte dans les normes administratives des aides aux chômeurs pour la formation.
Si, en 1982, les MIFE ont été mises en place pour créer, à l’échelon local, un pôle central d'information sur la formation et ainsi éviter les risques de désinformation, cet objectif n’a pas été poursuivi à hauteur des besoins. Dans son rapport au Premier ministre, le député Gérard Lindeperg préconise le développement de l’information sur la formation à l’échelon local, sous la forme de « de MIFE ou de Cité des métiers». Cf. Les acteurs de la formation professionnelle, pour une nouvelle donne, rapport cité, pp. 171-174.
En effet, les métiers ne sont plus sur les places, à la vue de tous, mais de plus en plus enserrés dans des cadres étanches ne facilitant pas le développement des représentations. Il semblerait que les pédagogies de la médiation qui facilitent le fonctionnement cognitif au travers de l’action du médiateur, de sa personne, de son vécu et de son expérience, puissent apporter leur contribution à cette nécessaire réactualisation des représentations des filières professionnelles chez les jeunes et les adultes. Les pédagogies de l’exemple et du témoignage d’expériences professionnelles semblent avoir également un impact fort sur ces changements.
Cette connaissance est aussi étayée par les différentes expériences de travail vécues antérieurement et peut également se développer par des contacts réguliers avec les entreprises à partir du moment où cela est inscrit dans l’emploi de temps du conseiller, au travers d’actions spécifiques complémentaires, comme le suivi de stages en entreprises (de type Stages d’expérience professionnelle par exemple).