Chapitre II : Actualisation de la problématique de l'ouverture et de l'achèvement en transposition didactique.

L'enseignement définit en terme de pouvoir des idées, était connu des anciens. En effet, dans leur optique, le terme grec : “ didactitos ”, signifiait, poésie. En tous cas dans l'antiquité, il était question d'exposer un récit, un slogan, une connaissance scientifique ou technique. Tel était le cas pour la poésie d'Homère, pour Platon, dans le Ménon , et pour Aristote dans l'Ethique à Nicomaque. Les bergers par exemple, répétaient les chants lyriques de la poésie d'Homer pour tenir leur troupeau. Par conséquent, le besoin de chanter fut d'intérêts pratiques.

Pour comprendre l'actualisation de la problématique de la transposition didactique entre ouverture et achèvement, il faut remonter à la date de l'emploi du mot, “didactique ”, ou encore de l'expression : “ grande didactique ”. Celle-ci a vue le jour en 1649, date charnière de l'emploi de cette expression par Comenius qui s'est tracé une attitude d'ouverture à l'égard de l'enseignement tout en intitulant sa grande didactique : “ ‘l'art universel d'enseigner tout à tous’ ”. Qu'en est-il alors du contenu de cette grande didactique ?

On doit d'abord retenir que les propos de Coménius sont en relation intime avec les contenus propres aux disciplines : la psychologie expérimentale et la linguistique structurale, dont nous étudierons la transposition didactique. Car à observer de près les écrits de Jean Amos Comenius, on peut conclure que cet auteur tenait une importance à des composantes aussi bien psychologiques que linguistiques. Pour s'en expliquer, partant de deux références auxquelles nous renvoyons le lecteur qui s'intéresse à son oeuvre. La première référence s'intitule : La grande didactique : l'art universel d'enseigner tout à tous ; tandis que la seconde se présente sous forme de Recueil d'extraits de l'oeuvre pédagogique de J.A.KomensKy (Coménius).