I : La perception de la succession :

Si dans le Manuel, la perception de la succession a été défini comme étant possible grâce à des procédés de mesures statistiques et imagés, alors elle est définie dans le Traité, en terme de possibilité que lui assigne le corps dans sa forme biologique. Il y a là encore une fois une aspiration à embrasser d'une manière explicite la méthodologie phénoménologique. Car nous venons de voir que le corps reste pour Merleau-Ponty l'invariant fonctionnel pour toute sensation perceptive. Voilà la raison pour laquelle nous avons soutenu dès le départ la relation de connexion nécessaire qui réside entre perception et sensation, puisque le corps (sous ses différentes formes) les englobe toutes les deux. C'est d'ailleurs le procédé que va développer Paul Fraïsse dans ce chapitre puisqu'il cherche à analyser et à exposer les différentes formes du corps où se réalise la perception de la succession. Il y a selon lui en effet trois formes corporelles, qui correspondent à trois niveaux d'observation et de la perception de la succession. Ces formes de la forme corporelle possèdent des facteurs. Ces derniers sont tracés dans le Traité...comme suivant :