3 : L'identification du stimulus :

Pour Paul Fraïsse, ‘Les réponses perceptives doivent être appropriées aux stimulus présentés’ 1061  ”. Cela veut dire au fond que le monde est déjà organisé d'avance, et que la parole comme le disait déjà Hegel, est d'abord aux faits. La phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty, vient de nous enseigner que le monde est marqué par des liaisons logiques que l'on peut extraire des choses organisées d'une manière factice dans le monde de l'apparence et non pas dans celui de l'apparaître. Si toute réponse est une réponse à une stimulation, alors l'identification des stimuli repose sur l'arraisonnement de toutes les choses du monde réel, car rien n'est donné tout est construit. Cette construction est nécessaire parce que les réponses perceptives d'identification dépendent du répertoire relatif à la chose organisée qui se présente et s'impose comme un fait au sujet, qui, lui, en contemple les différentes formes combinées. Voilà la raison pour laquelle on ne doit ignorer ni la qualité de la chose ni sa quantité lorsqu'elle se présente à nous comme un fait factice. C'est ainsi que Paul Fraïsse laisse entendre que ‘“ l'intensification des stimulus peut se faire d'après leurs qualités mais aussi d'après leur intensité relative’ 1062  ”. Cela nous renvoie en fait à reconnaître l'extension du pouvoir physique auquel nous avons déjà fait allusion en paraphrasant Heidegger et Merleau-Ponty, mais aussi à reconnaître la capacité qu'à l'homme pour reconnaître et découvrir des liaisons logiques reconnues dans les choses, pour enfin reproduire dans le monde d'autres situations de stimulation. Voilà ce qui nous ramène au quatrième aspect de la réponse perceptive à savoir ce que Paul Fraïsse appelle :

Notes
1061.

Ibid..

1062.

Ibid.