Les sous-locuteurs

Au bas de l'échelle de compétences, les sous-locuteurs sous-estiment également les connaissances qu'ils possèdent (ils pensent souvent ne rien connaître du patois) mais ces connaissances sont de toute façon très faibles. Les quelques mots ou expressions qu'ils comprennent ne sont pas forcément ceux qu'ils fournissent quand on les interroge et ils ignorent quelquefois que ce vocabulaire relève du patois : les sous-locuteurs pensent parfois que ces termes appartiennent à une sorte d'argot régional ou de registre familier vieilli (c’était par exemple le cas du témoin A. de Saint-Romain-les-Atheux, n° 9).