botanique :

-acÉes : désigne les familles de plantes, employé pour la première fois par Tournefort en français et en latin scientifique -aceae (1694 et 1700) dans des adaptations et des productions ; systématisé par Lindley en 1836 qui propose de remplacer ainsi les termes en -ées, qu’il réserve aux tribus, ce principe adopté par Candolle et ses successeurs ; vient des adjectifs en -acé substantivés au féminin pluriel (voir ci-dessus).

-ales : désigne les grands ordres de plantes, il est proposé par Lindley en 1836 pour former les noms de classes supérieures aux familles, adopté en 1930 par les botanistes américains ; du suffixe commun latin -alis, adapté en -al, spécialisé au féminin pluriel.

-Ée : sert à former les noms de plantes, d’après le latin -ea, formateur d’adjectif, sert en latin à former les adjectifs substantivés au féminin pour former les noms de plantes, système repris en latin scientifique par les botanistes ; adapté au 19e siècle.

-Ées : désigne les familles et tribus de plantes, proposé dans la classification de 1694 de Tournefort ; spécialisation de -ée au pluriel.

-ia : suffixe latin des plantes qui n’a jamais été adapté, s’associe à une base constituée d’un nom propre.

-idÉes : sert à nommer les familles de plantes par opposition au suffixe -ées qui désigne les noms de tribus (il est peu présent, ayant été éliminé par -acées) ; issu de -(o)ïde, -ειδος qui signifie « aspect, forme » et -ées. Il est utilisé en latin scientifique -ideae et est productif dès la fin du 17e siècle.

-inÉes : désigne les familles de plantes, concurrent de -acée et -ées , du suffixe latin -inus, formateur d’adjectifs, et du suffixe taxinomique -ées, productif au 18e siècle.