Parcours d’histoire urbaine

Au moment de définir un sujet de thèse, peut-être par amour des villes, peut-être pour avoir été bercée de coopérations urbaines depuis l’enfance, j’ai opté pour les relations entre villes. Mes premiers projets de recherches ne s’encombrèrent pas de grands concepts et s’intitulèrent simplement : « Les relations entre villes franconiennes à la fin du Moyen Âge ».

Si la problématique ne changea pas au fil de mes recherches, il n’en fut pas de même du titre. A l’issue d’un long parcours dans les méandres de l’histoire urbaine, j’eus en effet l’occasion d’apprendre ce que la tradition historique entend généralement par « relations entre villes ». Les uns parlent de « systèmes », les autres de « réseaux », tous emploient le terme générique de « relations » sans que leurs objets d’études ne coïncident vraiment. A moins de me perdre dans ces dédales langagiers, il m’a paru plus prudent de renoncer aux « relations entre villes » au profit de l’intercommunalité.

Aussi, afin d’éviter tout malentendu, il n’est pas inutile de retracer d’emblée le parcours qui motiva cette modification d’intitulé.