Une ville est ce qui se dit « ville »

Plutôt que de recenser les ordres mendiants, pourquoi ne pas adopter tout simplement l’adage de l’historien Erich Keyser : une ville est ce qui s’appelle soi-même ville ?

Il s’agit alors de suivre dans les chartes conservées quelques mentions symptomatiques, telles que « Civitas », « Urbs », « Stadt » ou « Markt » 181 .

Selon ces critères terminologiques, le recensement des localités dotées d’une urbanité certaine rencontre peu de difficultés en Franconie pour le tournant du XVIe siècle 182 . À cette époque, les documents, plus nombreux, peuvent attester d’une stabilité des vocables et, par conséquent, du statut du lieu désigné. Les localités plusieurs fois mentionnées comme « Civitas » ou « Stadt » au fil du XVe siècle méritent sans trop d’erreurs de passer pour des villes reconnues.

Plus hasardeux est le sort de celles que des sources nomment à la même époque tantôt « Stadt », « Städtlein », tantôt « Fleck » ou « Markt ». Ces dernières touchent au seuil inférieur de l’urbanité. En regardant leur sort sur le long terme, on s’aperçoit souvent qu’elles abordent une pente descendante hâtée par les premières dévastations des conflits religieux. Elles ne reçoivent plus que les qualificatifs de « Markt » ou de « Dorf » à la fin du XVIe siècle. Le terme « Markt » (bourgade), à condition de ne pas le confondre avec son homonyme mentionnant un marché concédé à la localité, représente donc en Franconie le large éventail des possibles entre le village et la ville 183 . Il marque dès le XIVe siècle les fondations de ville avortées ou à l’inverse l’ascension de villages hissés à un rang supérieur par la volonté d’un seigneur. Baiersdorf obtint par exemple en 1353 par privilège de Charles IV le droit de passer du rang de village à celui de ville, de jouir de « tous les droits, privilèges, marchés, droits de marché, tribunaux, bâtons et potences » qu’avaient les autres villes. Mais détruite par les Nurembergeois pendant la guerre des villes (1388), la localité resta un « Marckte » tout au long du XVe siècle. Merkendorf, Arzberg, Alzenau, Gräfenberg, Schlüssenfeld ou Naila entre autres la rejoignirent dans ce statut intermédiaire mais durable, entre village et ville. Pour certaines localités, l’emploi du terme « Markt » fut par contre transitoire et remplacé par l’appellation « Stadt ». Le changement des termes indique leur accès au rang de ville au cours du XVe siècle, à l’image d’Hersbruck ou d’Altdorf.

Des éléments matériels vinrent temporairement à l’appui des distinctions terminologiques. Dans plusieurs cas, mais pour une période qui s’achève au début du XVe siècle, on note en effet une coïncidence entre l’appellation « Markt » et l’absence de fortifications en dur. Les privilèges royaux conservés liaient alors le droit de se dire « ville » et celui de s’entourer de murs et de fossés. Pour peu que la localité peinât à réunir les fonds et construire une architecture défensive, elle semblait perdre en une vingtaine d’années l’habilitation à se dire « ville » et se trouvait ravalée au rang de simple village ou bourgade (Markt). En 1401, le roi Ruprecht accorda par exemple au « village » d’Alzenau le droit de « s’entourer de murs et de fossés et de se désigner comme ville ». Faute de fortifications solides et suffisantes, la localité dut se contenter du titre de « Markt » tout au long du XVe siècle. Le critère de distinction par les murs déjà souligné par R.H. Seitz pour le Haut-Palatinat voisin 184 semble pouvoir s’appliquer à l’ensemble de la Franconie jusqu’au début du XVe siècle. La fortification des villes demandait alors des murs et des fossés, celle des bourgades (Märkte) de simples barrières et palissades. Les bourgs ou les villages qui avaient obtenu le droit de se fortifier comme les villes ne le devenaient pas par ce simple privilège, il leur restait à le confirmer par une construction défensive digne de respect. Le droit de faire comme les villes ne créait pas à lui seul une ville, il lui fallait, en sus, faire preuve de ses capacités financières et défensives.

Mais les attaques hussites du XVe siècle impliquèrent une mise en défense générale, une frénésie de murailles qui gagna de grandes cités comme Nuremberg comme de petites localités. Dès cet instant fortifier un bourg ou un village par des murs ne suffit plus à les élever parmi les villes. La coïncidence entre les témoignages matériels et les droits perdit en pertinence. On pourra remarquer aussi qu’elle n’était explicite que dans un contexte bien précis, celui des fondations de villes et Märkte entérinées par le roi, pour son propre compte ou celui d’un autre seigneur. Les distinctions matérielles introduites entre les bourgs et les villes ressortissaient peut-être à une éphémère volonté royale de classement et d’encadrement du paysage urbain, d’un effort d’harmonisation de l’architecture et des statuts, qui ne cadrait pas entièrement avec la réalité du terrain.

En-deça du XVe siècle, séparer les bourgades et les villes grâce à la terminologie devient une entreprise malaisée et périlleuse. Le vocable latin « oppidum » alors employé massivement dans les textes n’avait pas la précision du Markt allemand. Les textes l’employaient sans ambages pour désigner des lieux parallèlement qualifiés de « civitas ».

L’indication d’un droit urbain n’offre pas davantage de secours. Des privilèges ou des franchises urbains étaient parfois accordés à des localités qui avaient déjà accédé au statut de villes et venaient dans ce cas sceller leur intégration à un nouvel ensemble territorial, harmoniser leur droit avec les autres agglomérations seigneuriales ou entériner un nouveau privilège judiciaire absent de l’ancien droit urbain. En 1293, l’évêque de Würzbourg autorisa ainsi Iphofen à s’élever au rang de ville sous réserve de fortifications dans les 10 ans. En 1323, Louis le Bavarois confirma le statut urbain, mais l’accompagna d’une concession du droit urbain de Gelnhausen.

Des lieux qui demeurèrent de simples villages reçurent aussi des franchises urbaines. L’archevêque de Mayence exprima en 1313 sa volonté de transformer le village d’Obernbourg/Main en ville. Louis le Bavarois donna son aval à une telle transformation en la couplant à une concession du droit urbain de Miltenberg. Mais dans une charte de 1344, Obernbourg faisait toujours figure de village (Dorff).

Avant la deuxième moitié du XIVe siècle, la moindre conservation des documents, la fugacité des mentions et la diversité des situations individuelles génèrent une grande marge d’incertitude dans l’esquisse du tableau urbain de l’époque. Mais puisqu’il s’agit simplement ici d’avoir une idée générale du semis urbain franconien et de son évolution au fil du Moyen Âge, une tolérance peut sans doute être admise. Faute de mieux, la première mention du terme « civitas », si elle n’a pas été démentie aux XVe-début XVIe s. par un retour à « Markt » ou « Dorf », renvoie une image approximative des rythmes d’urbanisation et de la distribution des localités 185 .

Les appellations « Stadt », « Civitas » glanées dans les chartes et privilèges municipaux donnent une liste de plus de 150 localités en Franconie et Haut-Palatinat qui eurent durablement ou sporadiquement un statut de ville ou de bourgade (Markt) entre le XIe et le début du XVIe siècle. Les marchés et villages qui, à ce terme, parvinrent à devenir et rester des cités trouvent tous leur place dans l’inventaire.

Le tableau établi de la sorte ne retient que les succès urbains. Mais cette « trop belle image » peut être infléchie en y ajoutant les Märkte attestés aux XVe-XVIe siècles. Ces derniers indiquent tout à la fois des tentatives de fondation urbaine ratées, des stagnations au rang de bourgade ou la promotion de certains villages. La garantie d’exhaustivité à leur égard demeure cependant plus incertaine que pour les localités désignées au moins une fois comme « civitas » ou « Stadt ». À cette indétermination par le bas, s’ajoute un autre facteur d’approximation. Selon la période considérée, selon les limites géographiques adoptées pour la Franconie, la liste des localités gagne ou perd quelques recrues. Au gré des sources et études consultées, des villes et bourgs de l’archevêché de Mayence, du Haut-Palatinat et de Souabe entrent ou sortent des répertoires de villes franconiennes 186 . En s’attachant aux statuts et aux appellations urbaines, il est quasiment impossible d’établir une liste invariable des villes de la région à la fin du Moyen Âge. Mais même incomplète, elle offre déjà, avec environ 150 références, dix fois plus de localités que le seul marqueur mendiant, qui ne s’avère quant à lui efficace que pour distinguer et hiérarchiser les villes majeures.

La terminologie permet par ailleurs de reconstituer à grands traits les rythmes de l’urbanisation médiévale franconienne. Pour présenter ces dynamiques, les études locales dissocient généralement les villes d’empire 187 et les cités seigneuriales. Quelques ordres de grandeur 188 se dégagent cependant de l’enquête menée lors de l’élaboration du Bayerisches Städtebuch en 1971.

Dans la région, le nombre des villes anciennes est faible. Seules 36% des villes aujourd’hui présentes sur le sol régional apparurent avant le début du XIVe siècle. A la fin du XIIe siècle dans un ensemble rural n’émergeaient que les sièges épiscopaux de Würzbourg, Eichstätt et Bamberg et quelques centres administratifs, d’où les intendants royaux (Vögte) supervisaient les biens du souverain (Wissembourg, Nuremberg…).

Les fondations et l’accès massif au rang de bourgade ou de cité n’intervinrent massivement qu’au cours des deux siècles suivants.

Au XIIIe siècle, la politique urbaine des Staufen (1138-1254) modifia la situation aux marges de la Franconie. Leur stratégie d’expansion de la Souabe vers l’Est suivit les anciennes routes commerciales et royales. Les souverains renforcèrent leur emprise sur ces itinéraires par une série de châteaux et de villes, nouvellement fondées ou élevées à partir de bourgades existantes 189 . Dinkelsbühl et Wissembourg, comme les souabes Giengen, Bopfingen, Gmünd et Aufkirchen profitèrent de cette impulsion royale. Nördlingen, d’existence plus ancienne, fut libérée d’engagère en 1215 par le roi Frédéric et réintégrée à la royauté. Après l’extinction de la lignée des comtes de Komburg-Rothenburg, Rothenbourg devint le centre d’une active politique royale d’acquisition de biens et de développement territorial. A tous les carrefours routiers importants depuis la Souabe, les villes impériales de Nördlingen, Dinkelsbühl et de Rothenbourg formèrent des ponts entre les biens patrimoniaux des Staufen et les biens impériaux des environs de Nuremberg.

En Franconie centrale, pour s’affirmer face aux Edelfreien, l’évêque de Würzbourg mena pour sa part, avec succès, une active politique de fondation urbaine (Hassfurt, Karlstadt…) et de construction de châteaux qui devinrent les centres de son autorité 190 .

Le XIVe siècle, du règne d’Albert 1er de Habsbourg à Wenceslas, vit éclore 41% des villes actuelles par création ou par élévation au rang supérieur. 77% du réseau urbain actuel était donc en place dès le début du XVe siècle en Franconie. Ce foisonnement soudain manifestait et servait la territorialisation et le morcellement de l’espace franconien entre une infinité de pouvoirs. La grande majorité des villes et bourgades alors reconnues furent conçues pour être les instruments de leurs seigneurs 191 . Chaque puissance locale marqua son territoire par des villes neuves au cours du XIIIe siècle.

Dans l’évêché de Bamberg, la construction de châteaux menée pendant tout le XIIe siècle se poursuivit au début du XIVe siècle par des fondations urbaines destinées à devenir des centres d’administration et des marchés locaux. Aux côtés des villes existantes bâties sur les anciennes possessions ecclésiastiques comme Forchheim, les évêques accompagnèrent la réorganisation de leur territoire de créations urbaines sur des espaces nouvellement gagnés. Ebermannstadt ou Schlesslitz (1393) virent ainsi le jour. A l’image de la plupart des villes de l’évêché de Bamberg, elles n’obtinrent que le droit de fortification et des libertés économiques. Dépourvues d’autonomie politique, elles ne possédaient pas davantage de droits de haute juridiction.

Les burgraves de Nuremberg avaient pour leur part fondé leurs premières villes dès le XIIIe siècle, à l’image de Neustadt/Aisch (1287) ou de Bayreuth (1231). Au cours du XIVe siècle, ils réussirent leur expansion et obtinrent de Louis le Bavarois, puis de Charles IV (1355) des droits de fondations urbaines, par exemple, à Wunsiedel, Langenzenn ou Roth. A Neustadt/Aisch, Bayreuth et Kulmbach, de nouveaux droits de monnayage 192 renforcèrent encore la fonction centrale de ces villes.

Au Nord-Est de la Franconie, Charles IV multiplia, autour de la ville de Sulzbach, des pôles urbains qui devaient revenir à la Nouvelle Bohême. Un deuxième mariage en 1349 avec une fille du comte palatin lui permit d’étendre ses biens patrimoniaux en Haut-Palatinat. Dès 1366, il acquit des points stratégiques sur la route de sauf-conduit menant de Nuremberg à Francfort, comme Iphofen (alleu bohême) ou Prichsenstadt (fief bohême de l’empire) 193 . Les comtes et les barons eux-mêmes participèrent au mouvement d’expansion urbaine. Les comtes de Wertheim conférèrent des droits urbains au suburbium de leur château patrimonial en 1306 (Wertheim). Les comtes de Rieneck fortifièrent Lohr, une localité sur le Main, et lui attribuèrent le statut de ville, le droit de monnayage et une douane en 1333.

Le mouvement d’urbanisation se poursuivit à un rythme plus lent après 1400. De cette date à nos jours, naquirent seulement 23% des villes franconiennes actuelles. Ces dernières fondations médiévales touchèrent des localités minières en Franconie orientale (Kupferberg) et des bourgades seigneuriales élevées par la concession de droits urbains (Merkendorf).

Notes
181.

Dans la mesure où les livres de correspondance mentionnent parfois le statut des localités destinatrices de lettres, ils peuvent se prêter à un travail identique et fournir une liste de lieux, en Franconie et au-delà, qualifiés de villes (Stadt), bourgades (Markt) et villages (Dorf). Les secrétaires qui tenaient les registres s’épargnaient parfois la mention d’un tel qualificatif. Pour avoir la liste la plus complète possible au XVe siècle, il faudrait donc dépouiller intégralement les livres de missives. Dans la mesure où je n’ai pu, pour ma part, procéder qu’à un dépouillement partiel, j’ai renoncé à un tel inventaire.

182.

Cette analyse repose sur les indications fournies dans : Erich Keyser (éd.), Bayerisches Städtebuch, Teil Franken, 1971; Max Spindler (dir.), Bayerisches Geschichtsatlas, Munich, 1969, et de la liste fournie par Reinhard Jakobs, Schulen in Franken und in der Kuroberpfalz 1250-1520, Wiesbaden, 1994

183.

Voir Heinz Stoob, « Minderstädte. Formen der Stadtentstehung im Spätmittelalter », VSWG 46 (1959), p. 1‑28, à propos des vocables désignant des petites villes à travers toute l’Allemagne.

Sur les bourgades et petites villes dans le sud de l’Allemagne, voir aussi Meinrad Schaab, « Städtlein, Burg-, Amts- und Marktflecken Südwestdeutschlands in Spätmittelalter und früher Neuzeit », dans Emil Meynen, Zentralität als Problem der mittelalterlichen Stadtgeschichtsforschung, Cologne, Vienne : Böhlau, 1979, (Städteforschung, A, vol. 8), p. 219-265

184.

Reinhard Seitz, « Zum Problem Markt und Stadt im Spätmittelalter in der Oberpfalz », dans Emil Meynen, Zentralität als Problem der mittelalterlichen Stadtgeschichtsforschung, Cologne, Vienne : Böhlau, 1979, (Städteforschung, A, vol. 8), p. 272-283. Si l’on extrapole à partir de l’exemple fourni par un échange de terres entre les Wittelsbach (contrat de Pavie en 1329), la distribution urbaine dans le Haut-Palatinat vers 1300 serait d’une ville pour 5 marchés.

185.

Voir les cartes en annexe

186.

Pour tenir compte de ces variations historiques, j’ai pour ma part retenu une liste de villes et bourgades aussi large que possible, qui peut donc déborder de la Franconie stricto sensu telle qu’elle a été définie au XVIe siècle. Cette liste a été établie par recoupement de plusieurs inventaires : le Städtebuch consacré à la Franconie, 2 cartes de l’atlas de Bavière par Max Spindler (Bayerisches Geschichtsatlas) et la liste fournie par Reinhard Jakobs dans Schulen in Franken und in der Kuroberpfalz 1250-1520, Wiesbaden, 1994.

Le Bayerisches Städtebuch, qui traite de la Haute, de la Basse et de la Moyenne Franconie est parti des villes actuelles pour en faire l’historique. Soit 142 villes. Ce nombre ne contient pas les villes médiévales qui furent ensuite détruites, celles qui se fondirent ensuite dans une autre ville proche et celles qui perdirent leur rang urbain. Il convient donc d’y rajouter :

- Villes médiévales détruites : Rothenberg, vers Schnaittach, Haute-Franconie (1360-1449). Non reconstruite après la guerre margraviale.

- Villes absorbées par une autre localité : Heidingsfeld. « Dorf » en 1366, « Stadt » en 1367, intégrée à Würzbourg au XXe siècle.

- Villes qui perdirent leur rang : Homburg/Main. Reçut des droits urbains en 1332, confirmés en 1366 ; Lenkersheim. Droit urbain perdu vers 1500 ; Fondations urbaines des burgraves de Nuremberg en 1328, confirmées en 1355 : Kasendorf, Markt Bergel, Rosstal, Wonsees, Grossgründlach, Mussen ; Markt Eschenau. Droit urbain en 1376

187.

Par exemple, Karl Bosl, « Frühgeschichte und Typus der Reichsstadt in Franken und Ostschwaben mit besonderer Berücksichtigung Rothenburgs ob der Tauber, Nördlingens und Dinkelsbühls », Esslinger Studien 14 (1968), p. 9-29 ; Fritz Schnelbögl, « Die fränkischen Reichsstädte », Zeitschrift für Bayerische Landesgeschichte 31 (1968), p. 421-474

188.

Cf. Rudolf Endres, « Franken (1965-1975) », Blätter für deutsche Landesgeschichte 112 (1976), p. 441 et s., ici p. 457

189.

Cf. Wilhelm Störmer, « Die Gründung von Kleinstädten als Mittel herrschaftlichen Territorienaufbaus, gezeigt an fränkischen Beispielen », Zeitschrift für bayerische Landesgeschichte 36 (1973), p. 563-585.

190.

Henri VII reconnut au territoire de Würzbourg en 1234 le droit de conférer des droits urbains et de marché, un droit régalien sur les routes comprenant les douanes et le sauf-conduit, la juridiction sur les centènes (Zent), sur les fiefs et les ministériaux, la seigneurie banale et personnelle, la seigneurie foncière, le droit d’engagère et le patronat sur les monastères.

191.

Johannes Bischoff, « Die Stadtherrschaft des 14. Jahrhunderts im ostfränkischen Städtedreieck Nürnberg-Bamberg-Coburg-Bayreuth »,  dans Österreich. Arbeitskreis für Stadtgeschichtsforschung, Stadt und Stadtherr im 14. Jahrhundert, Linz/Donau, (Beiträge zur Geschichte der Städte Mitteleuropas II), 1972, p. 97-124 ; H. Patze, « Die Bildung der landesherrlichen Residenzen im Reich während des 14. Jahrhunderts », dans W. Rausch, Die Stadt am Ausgang des Mittelalters, Linz, 1974, p. 1-54

192.

Pour un tableau des villes margraviales au XVe siècle, voir H. Helbig, « Die brandenburgischen Städte des 15. Jahrhunderts zwischen Landesherrschaft und adligen Ständen », dans W. Rausch (éd.), Die Stadt am Ausgang des Mittelalters, Linz, 1974, p. 227-244 ; F. Prietbatsch, Die Hohenzollern und die Städte der Mark im 15. Jahrhundert, Berlin, 1892

193.

Cf. J. Keyr, « Organisation und Verwaltung des königlichen Städtewesens in Böhmen zur Zeit der Luxemburger », dans W. Rausch (éd.), Stadt und Stadtherr im 14. Jahrhundert, Linz, 1972, p. 79-90