Messagers

Tous les ouvrages traitant de la politique « étrangère » des villes et de leur communication font la part belle aux messagers 775 . Au vu des divers acteurs de l’intercommunalité déjà rencontrés, ils ne représentaient pourtant qu’une petite part du personnel affecté à la représentation et à la communication extérieures.

Dans les comptes et les missives, à Nuremberg comme à Rothenbourg, il n’existe pas d’équivoque, les sources introduisent une très nette distinction entre les missions des délégués du conseil (Ratsfreund, Ratsbotschaft, Ratsboten), les déplacements des juristes ou des agents, et la transmission de nouvelles par les messagers (Boten). Ces derniers correspondaient au bas de l’échelle diplomatique. Les conseils ne leur laissaient ni marge d’initiative, ni décision à prendre : ils parlaient, attendaient ou s’en retournaient si ordre leur en avait été donné. Aussi, dans les comptes ou dans les lettres, ne prenait-on pas souvent la peine de décliner leur identité. Dans ces sources, ils apparaissent pour l’essentiel comme des anonymes au service de la ville dont seule la fonction importait.

Soumis aux ordres du conseil, d’un conseiller, voire d’un agent, les messagers transmettaient les lettres, et communiquaient si nécessaire les compléments oraux que le rédacteur n’avait pas voulu mettre par écrit. Puis ils attendaient au besoin une réponse de l’interlocuteur et rentraient en ville en tendant l’oreille aux rumeurs colportées sur les chemins ou dans les auberges 776 .

Les comptes laissent apparaître le nombre de voyages des messagers, leurs destinations et le coût de leurs déplacements, sans jamais permettre de suivre précisément ces pieds poudreux, ni de définir exactement leurs effectifs, pour lesquels il faut de toute façon apprendre à distinguer entre les messagers réguliers et les occasionnels, les employés de la ville et les étrangers.

Dans la plupart des villes étudiées sous cet angle, le nombre de porteurs de lettres recrutés à l’année varie de 1 à 5, 3 à 5 pour les plus grandes cités. Le conseil de Cologne employait entre 1370 et 1381 5 « Boten mit der Silberbüchse » (messagers à la besace en argent). Les messagers de Strasbourg, bien connus au travers d’ordonnances 777 , étaient 3 au début du XVe siècle. A Wesel et Ratisbonne travaillaient deux messagers permanents ; à Aix-la-Chapelle en 1354, 5 Boten se partageaient les voyages 778 . Nuremberg employait pour sa part 4 messagers jurés en 1449 779 . Rothenbourg disposait vers 1374 de deux messagers ou transporteurs, Wibisch et Enter.

A ces courriers permanents s’adjoignaient cependant, selon les besoins, des messagers payés à la tâche, pour lesquels porter le courrier municipal constituait une activité parallèle à l’exercice d’autres métiers. Strasbourg recourait de la sorte à plus de 20 « Zuboten ». En suivant les patronymes donnés aux messagers des comptes nurembergeois entre 1431 et 1440, on soupçonne la présence des intérimaires par de subits gonflements des effectifs en 1434 ou 1438 et la grande variation des noms. Dietz Michelfeld, Fritz Tirolt et Sinterspiess formaient sans doute le service de messagerie permanent, les autres courriers étant, comme semblent l’indiquer leurs patronymes, puisés parmi les sergents, les fantassins ou les transporteurs.

Messagers nommés dans les comptes nurembergeois

Cependant, même les messagers permanents cumulaient les attributions. Ils transportaient parfois avec le courrier quelque somme d’argent à transmettre au correspondant et assumaient alors des tâches de changeurs, comme on en a la preuve au cours de transactions financières entre Schweinfurt et Nuremberg 780 . Ils prenaient à leurs risques et périls les charges du voyage, rendu encore plus périlleux par la présence fréquente de guerres et de grandes Fehde sur le sol franconien. Leurs salaires étaient composites, ils cumulaient la rétribution proprement dite (Botenlohn), les frais de nourriture et de boisson (Trinkgeld, pro bibalibus) et un pourboire (zu liebung) afférent à des courses particulièrement périlleuses, urgentes, importantes ou longues. Le Trinkgeld et le Botenlohn eux-mêmes variaient selon la distance à parcourir et le temps nécessaire au voyage.

Mais les comptes municipaux d’une ville ne suffisent pas toujours à saisir la dimension complète de la rétribution du messager. Il y avait parfois un partage des frais qui conduisait le destinataire d’une lettre à payer le prix du retour.

A n’en pas douter, les messagers eux-mêmes jouaient de cette situation et tentaient parfois d’obtenir un double paiement de leur prestation, par leurs donneurs d’ordre à l’aller et au retour. Afin de rétribuer chacun selon sa prestation effective, les villes correspondantes prenaient la peine de préciser à l’attention de leur destinataire l’existence d’un paiement ou la hauteur de la récompense. Certaines Cetula inclusa avaient ce seul but, à l’image d’un post-scriptum joint à une lettre pour Ratisbonne le 04 octobre 1446 : « Nous avons payé le salaire (lone) de votre messager et lui avons donné 18 Groschen » 781 .

A ces incertitudes près sur le salaire réel des messagers, les frais engagés par les municipalités pour leur activité offrent une approche quantitative des échanges municipaux vers l’extérieur, qu’il faut bien sûr confronter et ajouter aux délégations du conseil, aux démarches des juristes et aux missions des agents. En suivant les pas du messager, instrument actif et passif de la communication urbaine, se profilent aussi, par les lieux ralliés, l’horizon et le champ d’action des cités.

Entre 1431 et 1440, les messagers nurembergeois effectuèrent 675 voyages (entendus ici comme ligne de dépense exprimée dans les comptes. Un voyage en terme de comptes peut donc correspondre à plusieurs destinations suivies par un même messager, mais couplées)

Année 1431 1432 1433 1434 1435 1436 1437 1438 1439 1440 Total
voyages de messagers nurembergeois. 43 51 65 50 49 36 72 110 125 74 675
voyages de messagers étrangers 12 10 29 18 17 8 18 27 27 14 180
% de voyages assumés par des étrangers 22% 16% 31% 26% 26% 18% 20% 20% 18% 16% 21%
Total 55 61 94 68 66 44 90 137 152 88 855

Ces chiffres suffisent à manifester les fortes variations du nombre de sorties des messagers nurembergeois, oscillant entre 40 en 1431 et 125 en 1439. Ils conduisent aussi à ne pas négliger l’utilisation par le conseil nurembergeois des services de messagerie étrangers, qui assuraient bon an, mal an, près d’1/5des voyages relatifs aux affaires extérieures. Les pics d’activité renvoient à chaque fois à un contexte plus troublé que de coutume, marqué ces années-là par des Fehde,et la guerre hussite.

En termes de coûts, les frais consentis par le conseil pour les messagers présentent des irrégularités similaires. Ils pèsent de façon très variable dans les dépenses pour le service extérieur de la ville (qui mêle la défense judiciaire, les délégations diplomatiques, la communication et des frais divers) 782 et vont jusqu’à atteindre 61% de ces dernières (soit 0,3% des dépenses annuelles totales) en 1434.

Tableau 7 : Frais consentis pour les messagers par Nuremberg (sans les prestations honorifiques) :
Année 1431 1432 1433 1434 1435 1436 1437 1438 1439 1440 Total
frais des messagers nurember-geois 77 lb
18 sch
2 hlr
102 lb
17 sch
6 hlr
153 lb
14 sch
4 hlr
149 lb
7 sch
8 hlr
105 lb
8 sch
6 hlr
41 lb
3 sch
4 hlr
113 lb
16 sch
7 hlr
171 lb
4 sch
2 hlr
136 lb
7 sch
2 hlr
81 lb
12 sch
10 hlr
1133 lb
10 sch
3 hlr
frais des messagers étrangers 20 lb
11 sch
2 hlr
13 lb
1 sch
8 hlr
35 lb
19 sch
99 lb
1 sch
16 lb
16 sch
4 hlr
12 lb
16 sch
19 lb

2 hlr
57 lb
3 sch
5 hlr
81 lb
14 sch
8 lb

8 hlr
364 lb
3 sch
5 hlr
Total 98 lb
9 sch
4 hlr
115 lb
19 sch
2 hlr
189 lb
13 sch
4 hlr
248 lb
8 sch
8 hlr
122 lb
4 sch
10 hlr
53 lb
19 sch
4 hlr
132 lb
16 sch
9 hlr
228 lb
7 sch
7 hlr
218 lb
1 sch
2 hlr
89 lb
13 sch
6 hlr
1497 lb
13 sch
8 hlr

Les messagers exprimaient en outre la centralité de Nuremberg dans la quête et la diffusion d’informations. Pour mener à bien sa communication municipale dans les années 1430, Nuremberg envoyait ses messagers en moyenne dans 43 destinations différentes chaque année (avec un maximum de 71 destinations en 1438), quand les messagers et conseillers rothenbourgeois portaient leurs pas dans le même laps de temps annuel vers 26 lieux différents à la fin du XIVe siècle.

Les messagers apparaissent assez peu dans les missives des Briefbücher, même s’ils étaient les porteurs des lettres qui en sortaient. Les missives confirment cependant l’insatiable appétit d’information du conseil nurembergeois en temps de troubles, et le prix qu’il était prêt à payer. De nombreuses entrées à destination de villes consistent en simples demandes d’informations sur la situation militaire et les mouvements de troupes dans le pays ou ses environs proches.

Lettre à Schweinfurt :

« Nous avons entendu dire que, dans les contrées autour de vous et aussi jusqu’au Rhin et vers le Rhin et en d’autres endroits, des recrutements et des rassemblements de troupes sont entrepris et signalés. Nous demandons à votre sagesse avec insistance, si vous savez ou êtes informés de quelque chose de pertinent à ce propos ou d’autres affaires qu’il nous serait nécessaire de connaître, de bien vouloir nous l’écrire par ce même messager en bon secret et en toute amitié, dans la limite de ce qui convient et est possible à votre honneur. Veuillez aussi prendre des renseignements pour nous du mieux possible et si vous appreniez et notiez quelque chose d’intéressant, veuillez nous l’écrire favorablement sans faute par votre propre messager et vous montrer aussi disposés en la matière que nous l’attendons de la part de votre honneur et nous souhaitons faire la même chose en retour pour votre amitié dans ces mêmes affaires et d’autres. Nous sommes volontiers disposés à payer le salaire du messager (botenlone)… » 783

Au milieu du XVe siècle, des suppliques identiques partaient fréquemment à destination de Mainbernheim, Heidingsfeld, Windsheim, Wissembourg, Rothenbourg, Nördlingen, Ratisbonne ou Eger. A toutes, Nuremberg assurait sa disposition à payer elle-même le messager étranger et à le recevoir de jour comme de nuit. La ville drainait ainsi à son profit la force d’information de ses alliées ou dépendantes, n’hésitant pas à faire travailler leurs espions en sus de leurs messagers. Elle servait par là ses propres intérêts, mais redistribuait, aussi, très largement, au travers de ses fonctions de chancelière dans plusieurs institutions politiques urbaines, des données qui pouvaient être précieuses à d’autres villes.

Les gouvernements urbains avaient beau attacher peu d’importance à l’identité de leurs messagers, ils n’en accordaient pas moins une attention extrême à leur dimension symbolique. Comme les héraults (Pfeiffer), les messagers revêtaient une fonction de représentation, leur attitude témoignait à elle seule de la disposition de l’expéditeur envers le destinataire. Un messager qui n’attendait pas la réponse à une lettre signifiait par son attitude même l’existence de griefs entre les correspondants. Evoquant ses litiges contre quelque noble du voisinage, le conseil nurembergeois mentionnait une telle indélicatesse du messager comme un argument à charge, à l’égale des lettres de déclaration de Fehde jugées illégitimes si elles ne parvenaient pas dans les délais établis. L’impatience du messager sonnait somme toute déjà comme une déclaration de guerre :

« Nous avons bien pris connaissance du contenu de votre lettre qui nous a été portée par notre messager et qui est datée du jour de Purificatio Marie dernier et vous y affirmez que vous nous aviez envoyé votre lettre ouverte par un messager reconnu et qu’elle était datée de feria II post Margarete. D’après vos dires, alors que le messager avait parcouru une partie du chemin, on lui aurait dit que nous retenions en prison le messager de Görgen Awer, de telle sorte qu’il n’a pas voulu aller plus loin et qu’il vous aurait renvoyé la lettre. Mais, selon vous, vous n’avez pas voulu en rester là et vous nous auriez renvoyé une lettre ouverte datée du dimanche après la Saint Gall dernier. Ledit messager serait allé jusqu’à Neumarkt. Là, le messager que nous avions tenu en prison l’aurait rencontré et votre messager aurait entendu ses propos, de telle sorte qu’il n’a pas voulu aller plus loin et vous aurait renvoyé la lettre […]. Nous répondons qu’à travers cela, il est clair que vos messagers ne nous ont apporté aucune lettre de votre part et que par conséquent vous avez contre toute justice, contre dieu et le droit, hébergé, aidé et secouru Görg Awer et ses alliés contre nous et les nôtres, alors que nous n’avions reçu aucun avertissement, ni mise en garde et que nous ne nous étions pas prémunis. Nous jugeons à cela votre honneur et votre loyauté à leur juste valeur, et comme si cette injustice ne vous suffisait pas, malgré nos lettres et réponses honnêtes, vous voulez soutenir ledit Awer et ses aides injustement contre nous et les nôtres » 784 . ’

A l’inverse, les précisions apportées, dans les lettres interurbaines, sur la récompense donnée à un messager étaient une marque d’amitié et de bonne disposition entre les villes concernées. Nuremberg veillait donc à la bonne tenue de ses porteurs de nouvelles et intervenait au moindre incident pour témoigner de sa bonne foi.

« En date d’aujourd’hui, tard dans la journée, une lettre westphalienne a été remise à notre bourgmestre par le biais d’un messager étranger sur lequel nous n’avons pas d’informations. Il nous a donné cette dernière après avoir insuffisamment et mal regardé l’adresse et l’origine de la notification et l’a ouverte en hâte et après que cette lettre nous ait été présentée par lui et alors que nous n’avions ni connaissance ni relations avec les personnes mentionnées dans la lettre, nous avons fait examiner plus soigneusement l’adresse de cette même lettre et avons alors découvert qu’elle vous était destinée à vous et non à nous. […] Et quand bien même nous vous aurions volontiers adressé cette lettre par le messager qui nous l’a portée et donnée, nous en avons été empêchés dans la mesure où il est parti sur le champ sans demander son reste et une réponse. Nous n’avons pas voulu vous (ewr liebe) taire cette information, en vous demandant amicalement de bien vouloir ne pas nous en tenir grief 785 . »’
Notes
775.

K. Gerteis, « Reisen, Boten Posten, Korrespondenz im Mittelalter und früher Neuzeit », dans H. Pohl(éd.), Die Bedeutung der Kommunikation für Wirtschaft und Gesellschaft, Wiesbaden, 1989, p. 19-36 ; Bernd Schneidmüller, « Briefe und Boten im Mittelalter », dans Wolfgang Lotz (dir.), Deutsche Postgeschichte, Berlin, 1989, p. 10-21 ; Heinz-Dieter Heimann, « Neue Perspektiven für die Geschichte der Post », Historische Zeitschrift 253 (1991), p. 661-674 ; Heinz-Dieter Heimann, « Brievedregher. Kommunikations- und alltagsgeschichtliche Zugänge zur vormodernen Postgeschichte und Dienstleistungkultur », dans Kommunikation und Alltag in Spätmittelalter und Früher Neuzeit, Vienne, 1992, p. 251-292 ; Otto Laufer, « Der laufende Bote im Nachrichtenwesen der frühen Jahrhunderte. Sein Amt, seine Austattung und seine Dienstleistungen », Beiträge zur deutschen Volks- und Altertumskunde 1 (1954), p. 19-59 ; Pierre Monnet, « Diplomatie et relations avec l’extérieur dans quelques villes de l’Empire à la fin du Moyen Âge », dans Patrice Veit, Heinz Duchhardt (dir.), Guerre et Paix du Moyen Âge aux Temps Modernes. Théorie-Pratiques-Représentations, Congrès franco-allemand de Mayence, 30 septembre-3 octobre 1998, Mayence, 2000, p. 73-101 (avec bibliographique plus vaste sur le sujet)

776.

Le point de rendez-vous des messagers étrangers à Nuremberg était la maison « Zur Gulden Ganns » (A l’oie dorée), construite à la fin du XIVe siècle.

777.

Cf. H. Gachot, « Louffende Boten. Die geschworenen Läuferboten und ihre Silberbüchsen mit besonderer Berücksichtigung der Strassburger Botenordnungen », Archiv für deutsche Postgeschichte (1964), p. 1-20

778.

La situation est très similaire dans les villes françaises. A Saint-Flour, où la documentation est cependant incomplète, Albert Rigaudière compte entre 1377 et 1397 59 sorties de messagers vers le roi et d’autres villes. 5 messagers s’en étaient chargés.

779.

La chronique anonyme de Nuremberg pour le XVe siècle note pour l’année 1474 que cette année-là, le conseil de Nuremberg a équipé les quatre messagers (Landboten) de besaces en or, alors qu’ils portaient jusque-là des boites en bois. Cf. « Jahrbücher des 15. Jahrhunderts », dans Carl Hegel (éd.), Chroniken der deutschen Städte : Nürnberg , vol. 10, Göttingen, 1961, p. 340

Sur le service de messagerie nurembergeois, voir Hans Sessler, Das Botenwesen der Reichsstadt Nürnbergs, Erlangen, 1947 ; L. Spornhan-Krempel, Nürnberg als Nachrichtenzentrum zwischen 1400 und 1700, Nuremberg, 1968, (Nürnberger Forschungen, 10) ; Miloslav Polivka, « Nürnberg als Nachrichtenzentrum in der ersten Hälfte des 15. Jahrunderts », dans Heinz-Dieter Heimann (éd.), Kommunikationspraxis und Korrespondenzwesen im Mittelalter und in der Renaissance, Paderborn, 1998 ; P.-J. Heinig, Reichsstädte, freie Städte und Königtum 1389-1450, Wiesbaden, 1983, voir en particulier p. 138 et s. : « Die Rolle Nürnbergs als wichtiges Nachrichtenzentrum ».

780.

Voir chapitre sur les motifs de l’intercommunalité

781.

Cf. StAN, BB 18, fol. 68v. Pour s’en tenir à ce seul volume de correspondance, le salaire du messager est également évoqué (et parfois indiqué en valeur monétaire) aux folios 8v, 28v, 29, 29v, 41, 42, 63, 63v, 64, 70v, 439v.

782.

Voir Paul Sander, Die reichsstädtische Haushaltung Nürnbergs, Leipzig, 1902. Cf. p. 697 pour un récapitulatif des dépenses nurembergeoises.

783.

Cf. StAN, BB 18, fol. 63 (30/09/1446)

784.

Voir StAN, BB 18, fol. 454 : lettre à Pzibick von Klenau, noble (10/02/1448)

785.

Cf. StAN, BB 36, fol. 51v : lettre à Nördlingen (1478)