Université de Lyon II
Thèse de doctorat
En
urbanisme et aménagement
PROCESSUS INSTITUTIONNELS ET DYNAMIQUES URBAINES DANS L’URBANISATION CONTEMPORAINE DE HO CHI MINH VILLE 1988 – 1998
PLANIFICATION, PRODUCTION, GESTION DES ’SECTEURS D’HABITAT’
Novembre 2001
Sous la direction de :
Marc BONNEVILLE, Professeur Institut d’urbanisme de Lyon, Université de Lyon II
Monique ZIMMERMANN, Professeur. Equipe développement urbain I.N.S.A. Lyon
Devant un jury composé de :
Marc BONNEVILLE
Viviane CLAUDE
Pierre CLEMENT
Charles GOLDBLUM
Monique ZIMMERMANN
message URL Couverture.gif

Remerciements

Je voudrais ici remercier tous ceux qui m’ont permis de mener à bien ce travail, et en premier lieu Marc Bonneville et Monique Zimmermann pour avoir accepté de diriger cette thèse, ainsi que Do Thi Loan pour m’avoir accueillie six mois au sein de l’I.E.R. à Hô Chi Minh Ville. Je suis particulièrement reconnaissante à Monique Zimmermann sans l’aide de qui cette recherche n’aurait jamais vu le jour et que je tiens à remercier pour sa patience et sa disponibilité lors de mes nombreux questionnements. Mes plus sincères remerciements vont également à Marc Bonneville pour son écoute attentive, la rigueur de ses commentaires et le recul jamais démenti qu’il m’a apporté.

Je dois beaucoup à tous ceux qui ont accepté la discussion et m’ont alors offert une aide réelle dans la construction de ce travail. A ce titre, je remercie tout particulièrement Geneviève Dubois-Taine, Robert Van der Hoff et Georges Comet. De même, les nombreuses conversations et échanges d’informations avec Benoit Legrand et Sébastien Wust ont beaucoup enrichi la maturation de ce travail, qui doit également pour l’approche de la réalité vietnamienne, aux représentants de la coopération décentralisée lyonnaise, de Villes en transition et d’ENDA.

Enfin et bien sûr, cette thèse n’existerait pas sans toutes les rencontres que m’a offert le Viêt Nam, de mes amies les plus compréhensives à tous ceux, anonymes, qui ont accepté de se prêter à ma curiosité lors de mes investigations au coe ur des secteurs habités. Je remercie profondément Quac Thi Thu Cuc, Nguyên Thi Ngoc Suong, Hoang Thi Lan Anh, Pham Thi Diêu Hông et Pham Thi Phuong Dung pour m’avoir aidée à appréhender la sensibilité vietnamienne, mais aussi Hoang Anh Thu et Huynh Thi Thanh Xuân pour m’avoir patiemment accompagnée, informée, assistée et avoir accepté d’assurer la traduction de multiples entretiens. J’aimerais tant que ces pages ne vous déçoivent pas trop, même s’il leur manque cette chaleur du parlé, de l’instant, où vous excellez.

Tant de visages, de sourires silencieux, de mots d’encouragements, toutes ces conversations qui m’ont aidée à saisir un fragment d’une réalité si différente de mes références. Les mots me manquent pour dire à chacun ma reconnaissance, elle n’en est pas moins sincère. Je ne voudrais pas oublier ici Denise Rey Huet et Julien Serres, ni Anne Valérie Schweyer que je remercie tout particulièrement pour l’aide, mais surtout pour la confiance donnée.

Pour finir, parce qu’ils sont là, toujours présents, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont accompagnée, quotidiennement, tous ceux, famille et amis, sans le soutien de qui cette thèse n’aurait jamais pu aboutir, cette thèse avec tout ce qu’elle m’a apportée et que je ne sais, ne peux quantifier.

Cette thèse a reçu le soutien du programme A.R.A.S.S.H. et par là l’attribution d’une allocation de recherche de la Région Rhônes-Alpes.

Avant-Propos

Travailler dans un pays étranger pose inéluctablement le problème de traduction et de transcription de la langue. De manière générale, tous les mots vietnamiens sont reproduits ici avec leurs signes diacritiques. En ce qui concerne les noms propres, seul l’accent circonflexe a été conservé. Ce choix s’explique par la transcription du nom Viêt Nam (Vi message URL epointaccent.gift Nam en vietnamien, Vietnam en français), mais aussi par une habitude de plus en plus fréquente de la part des Vietnamiens eux-même qui inscrivent leur nom en capitale sans aucun accent. Ainsi, bon nombre de publication ne permettent pas d’écrire le nom de l’auteur de manière exacte.

L’anglais est très employé au Viêt Nam où il s’est imposé comme langue internationale dans les échanges commerciaux. A ce titre, un certains nombre de termes anglais sont entrés dans le langage, que je conserverai alors tel master plan , afin de ne pas infliger à l’idée originelle une nouvelle traduction donc une nouvelle perte de sens. Pour la même raison, lorsque des documents vietnamiens sont établis en anglais, je ne les ai pas toujours traduits.

De manière récurrente, le problème des données quantitatives se posera tout le long de la recherche. La difficulté d’obtenir des chiffres cohérents dans un pays où ils servent à tout justifier, et à laquelle s’est surimposée ma situation non-officielle, m’a fait choisir de n’utiliser que les chiffres facilement accessibles, principalement à titre d’ordre de grandeur, afin de ne pas dépenser un temps inconsidéré à leur localisation et leur accès. Cette recherche est donc volontairement qualitative.

Ce choix lié au sujet, qui s’organise autour des espaces urbains de Hô Chi Minh Ville, m’a engagé à utiliser largement les photographies afin d’expliciter autant que d’illustrer mes propos. Or les ambiances urbaines vécues sont le fait de suites d’images enregistrées et en fonction desquelles chacun ressent et agit. Afin de tendre vers cette compréhension, j’ai plusieurs fois fait le choix de juxtaposer des photos qui a priori ont le même message, parce que de cette juxtaposition naît une nouvelle compréhension.

message URL p6.jpg