De ces questionnements plusieurs thèmes se dessinent qui, au delà des analyses menées, permettent d’orienter la recherche et de focaliser la réflexion. La fermeture du Viêt Nam depuis les années 1980 aux investigations occidentales et l’absence d’écrit qui en résulte, m’ont obligée à cibler quelques aspects importants de l’objet en cours d’élaboration, afin de m’adresser à la connaissance établie sur des caractéristiques similaires. Cette absence de connaissance et la différence culturelle liée à un terrain inconnu ne me permettait pas de poser des hypothèses susceptibles d’être validées par un protocole d’enquête établi, mais m’incitait à engager la recherche à partir de questions ou d’hypothèses destinées à être remaniées par étapes, au fur et à mesure de la progression du travail de terrain. Comme je le détaillerai dans la méthode utilisée et en cohérence avec le terrain choisi, le travail ne s’est donc pas organisé autour d’hypothèses à valider mais le long de thèmes de réflexions que les premières hypothèses formulées ont mis en évidence. Ainsi, au sujet de la modernité, la phrase formulée n’est pas tant ’c’est la volonté de construire un centre-ville moderne qui dirige les orientations du master plan’ que ’qu’est-ce que la modernité au Viêt Nam et comment se répercute-t-elle dans le cadre du développement urbain ?’. In fine, c’est la mise en relation de l’ensemble qui permet d’apporter des réponses aux questionnements d’origine.
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i, à partir des années 1986-1988, la fin du 20ème siècle a été marquée au Viêt Nam par une ouverture de son économie aux acteurs privés et, de manière générale, par une reconnaissance de ceux-ci.
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i, dont la traduction généralement accepté est rénovation ou renouveau.