III - 6 Conclusion - La mise en relation

L’approche proposée pour atteindre les réalités du développement urbain des secteurs d’habitat est donc large. L’évolution de l’urbanisme et les apports des projets et travaux sur les villes de ces dernières années ont suscité la certitude de l’impossible maîtrise de l’urbain. Ainsi, la ville est complexe en ce sens où elle ne peut être appréhendée dans sa totalité. Les dynamiques de la ville, dont le rôle est de mettre en relation, ne peuvent être appréhendées que par une mise en relation de divers enjeux que celle-ci abrite. La difficulté rencontrée a alors été de circonscrire l’objet d’étude et de s’y tenir, car la caractéristique même de l’espace urbain est de n’avoir d’existence que par ses limites physiques, qui en France ont un parallèle avec les différents domaine, publics et privés, et le droit.

Si dans la théorie, ces mêmes distinctions sont valables au Viêt Nam, leur interprétation est très différente. Il s’agit ici des représentations de l’espace physique et social. La conception chinoise s’établit autour de la centralité et non à l’intérieur de limites. ’l’espace plein n’existe que là où l’étendue est socialisée’, ’l’espace est fait d’étendues tantôt pleines et tantôt diluées ; il se vide et s’exténue là où toute vie sociale paraît manquer’ rappelle à plusieurs reprise Marcel Granet33 dans son ouvrage sur la pensée chinoise.

Notes
33.

M. Granet - 1988 (1934) - pp. 98 et 94.