Tout d’abord, la ville officielle, celle qui est montrée à voir à tout étranger qui s’y intéresse, a été la plus facile à aborder. La première démarche entreprise était la collecte des publications (graphiques, écrites : en anglais et en français) concernant le développement de la ville. De manière systématique dans ce domaine, au Viêt Nam, tout ce qui peut être atteint par les circuits réguliers46 est à vendre. Il m’a donc fallu très rapidement identifier d’où provenaient ces documents, quels services les avaient produits, car chacun peut avoir été publié sous différentes formes.
En parallèle, j’ai cherché à rencontrer les acteurs du développement urbain de l’administration vietnamienne. Si la première rencontre a été intéressante, les suivantes se sont vites révélées être à peu près identiques : il existait un discours bien lisse, bien rodé, et d’autant plus officiel que le master plan de Hô Chi Minh Ville venait tout juste d’être validé et publié, une exposition avait même été réalisée47 pour sa présentation.
C’est-à-dire que tous les rapports non destinés au publics qui peuvent être consultés ou obtenus le sont gracieusement.
Le mois précédant mon arrivée.