IV Conclusion - Un Travail de Terrain : Du recueil de Données à la Théorie

La contrepartie de la richesse du matériau vivant utilisé est le temps inhérent à son rassemblement et la disponibilité nécessaire, laissant à la théorie une place subordonnée. Celle-ci a été abordée en trois temps. En introduction à l’étude, il s’agissait tout d’abord d’appréhender le Viêt Nam et ses antécédents, puis rapidement les thèmes de réflexions qui se dégageaient ont guidés les lectures. Mais par la prééminence donnée au terrain, je les ai abordées en fonction du Viêt Nam et de ce que j’y relevais. Ainsi, elle m’ont permis de caractériser le développement urbain à Hô Chi Minh Ville, de le particulariser plus que de le replacer au sein d’une théorie générale. Enfin, lors de la rédaction, de la construction de la thèse, s’est imposé le besoin de s’appuyer sur des écrits, sur d’autres recherches. Car l’objectif est bien de se situer au sein de connaissances, afin de faire entrer dans cette réalité les apports de cette recherche. Ainsi ce travail utilise les auteurs retenus comme références afin d’aider à la compréhension et la construction de la thèse et non pour permettre par confrontation une abstraction plus théorique du système mis en évidence.

Il s’agit d’une des limites de cette recherche et de suites à lui donner. Le choix est entier et a été guidé par la volonté de se situer au sein d’une interdisciplinarité. Car c’est la mise en relation d’éléments, parfois épars, qui permet d’aboutir à la construction de la thèse proposée ; même si en retour, de grandes lacunes émaillent les divers domaines abordés. C’était une contrepartie à accepter, pour ce travail de thèse qui est par définition le fait d’une seule personne.