Deux traits importants émergent de ce bref résumé du parti communiste vietnamien :
Le Viêt Nam, n’est ni l’U.R.S.S., ni la Chine, il s’est positionné en permanence entre les deux, d’une part dans son interprétation de la doctrine communiste, d’autre part il a essayé de se poser en tant que médiateur entre ces deux puissances : il a été le seul pays à pouvoir parler (et se faire entendre ?) avec chacun d’eux. Utopie ou péché d’orgueil ? La violence des relations entre la Chine et le Viêt Nam durant les années 1970 a, en ce sens, traduit un échec.
Hô Chi Minh a toujours eu le souci de l’unité202 des forces du pays afin de lui donner la puissance. Cette unité est encore réelle aujourd’hui à travers un parti unique.
Si le Parti a toujours été un fidèle de Staline et de Moscou, c’est de la Chine qu’il a été introduit. Et la victoire de Diên Biên Phu a été acquise grâce à un important soutien de la Chine communiste qui venait de gagner sa révolution menée par Mao.
Quitte à utiliser la violence et supprimer les voies dissidentes comme en témoigne Ngo Van [2 000], qui dénonce de même la hiérarchie du pouvoir que les Staliniens mettent en place.