n) qui centralise les décisions opérationnelles. De fait, il occupe une position médiane dont l’échelle est humaine. L’arrondissement est situé entre la ville-province, proche du gouvernement central et de la doctrine d’Etat, et le quartier (ph
ng), dont la connexion avec les îlots de voisinage (t
dân ph
) le mettent en relation avec les problèmes du quotidien. Cette position lui permet d’intégrer dans sa vision et ses décisions, le projet global de la ville et les besoins d’ensemble des citoyens dont il a la charge. Il est donc très bien placé pour gérer l’évolution des projets.La même structure hiérarchique établie au niveau de la ville est reproduite à l’échelle de l’arrondissement. Pour mener à bien les tâches qui lui incombent, le Comité populaire de l’arrondissement a mis en place les différents bureaux dont il estime avoir besoin. Chacun d’eux fonctionne sous la tutelle d’un ou de plusieurs départements du Comité populaire de la ville253.
Afin de mettre en oeuvre les projets internes de l’arrondissement et les projets de la ville situés à l’intérieur de sa circonscription, le Bureau de la gestion urbaine s’adresse à des compagnies ou des comités de gestion qui peuvent être privés ou publics. Dans ce dernier cas, ils sont sous la tutelle d’une administration, de manière générale celle d’un comité populaire d’arrondissement ou d’un département de la ville.
ng) 5 ont été choisis254.
n : le sujet se concentre autour de l’agglomération urbaine, je ne traite pas ici des districts (huy
n) et des particularités qui pourraient être les leurs.cf. annexe p. 154 [Les institutions de l’arrondissement 5].
Cette circonscription administrative est le support de l’étude réalisée sur le développement endogène d’un quartier et présentée dans le chapitre V. Sur les raisons de ce choix, se reporter au chapitre I sur la démarche suivie et ses raisons comme ses aléas.