Aujourd’hui, le Cabinet de l’Architecte en chef reçoit une copie des permis et continue la saisie des données (qui finalement se résument à l’adresse et au nombre de mètres carrés construits : données importantes pour le calcul des taxes à percevoir). Mais, par exemple, pour le P.5 Q.5 (quartier 5 de l’arrondissement 5), les permis qui étaient au nombre de 21 en 1994, 11 en 1995, 19 du 1-1-1996 au 25-7 1997, chutent à 7 pour la période du 28-7-1997 au 31-12-98. La réalité montre que les permis estimés ’sans problème’404 ne sont pas transmis au Cabinet de l’architecte en chef.
Le système d’informations sur les permis de construire reste donc pour l’instant une belle idée. Il aurait pu être un outil précieux (qui avait nécessité beaucoup d’investissements humain et matériel) pour visualiser l’évolution (type et localisation) des nouvelles constructions. Au passage, il est aussi possible de se poser la question de la pertinence de la coupure à la date de la réforme qui rend impossible une comparaison de l’évolution par année. Cette dernière remarque montre un peu plus la non compréhension de la part des utilisateurs d’un tel outil, développé par la coopération internationale.
Système de Gestion des Informations : Management Information System.
Projet en coopération avec le P.N.U.D. établi au niveau national.
Comme pour l’expression ’gros projets’, il n’existe pas de définition du terme ’sans problème’ : C’est une question de bon sens.